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17 février 2017

Pas question de retirer la poursuite pour Centre commercial Rimouski

©Photo TC Media - Pierre Michaud

PLACE COOPRIX. La firme Centre commercial Rimouski (CCR) n'a pas l'intention de répondre à la mise en demeure que lui a fait parvenir la Ville de Rimouski, concernant le litige qui les oppose et qui retarde la construction d'un établissement de la chaîne Riôtel.

Nous avons un dossier en béton -Stéphane Perrault, porte-parole de CCR

CCR poursuit la Ville en dommages intérêts pour 63 000 $ et demande l'annulation du contrat de vente de son terrain de l'ancien centre commercial Place Cooprix à la Ville. Celle-ci a acheté le terrain 3,08 M$ pour le mettre à niveau, le réaménager en  fonction des autres usages (deux autres bâtiments) et en revendre une portion à la chaîne Riôtel pour la construction d'un hôtel de 100 chambres. CCR, qui avait accepté d'assumer les frais de décontamination, prétend que la Ville lui a caché qu'il y avait déjà eu un dépotoir sur les lieux. Les frais de décontamination s'élèveraient à plus de 1 M$.

La Ville soutient de son côté que CCR savait à quoi s'attendre puisque ses études de sol lui avaient indiqué notamment la présence de pneus et de verre. Rimouski a fait parvenir une mise en demeure à CCR le 27 janvier et elle vient à échéance ces jours-ci. On donnait 15 jours aux poursuivants pour retirer leur poursuite sinon on les rendrait responsables de tout dommage ou retard causé au développement de la Ville.

:« Pas question »!

On se dirige vers une escalade: le poursuivant pourrait se retrouver le poursuivi, car la Ville entend entreprendre des démarches juridiques pour faire cesser celles de CCR. « Il n'est pas question pour CCR de retirer sa poursuite envers la Ville de Rimouski. On ne reculera pas. Nous avons un dossier en béton et tout le monde sera en mesure de le voir lors du déroulement du procès. La Ville entretient un flou depuis le début du litige, lorsqu'on parle des études de sol.. Bien sûr qu'on a remarqué qu'Il y avait du verre cassé et des vieux pneus mais est-ce que ça signifie automatiquement qu'on aurait dû comprendre qu'il y a avait déjà eu un dépotoir là? Il y a une marge entre trouver des traces et savoir qu'il y avait un dépotoir », tranche Stéphane Perrault, porte-parole de CCR.

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