07 février 2017

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Voies de fait

Andrew Brisson-Gagnon, un homme dans la vingtaine de La Trinité-des-Monts, a plaidé coupable à une accusation de voies de fait simple sur un homme et de menace à l’endroit d’une femme lors d’un événement survenu près de l’église de Sainte-Blandine. « Il y avait une chicane entourant la rupture d’une jeune femme avec un jeune homme, ami de l’accusé, qui faisait part de son mécontentement à la femme. Un soir tout ce monde se retrouve près de l’église de Sainte-Blandine et la mère de la jeune femme vient pour dire à l’accusé que c’est assez. Ce dernier s’est approché de façon menaçante de madame sur son VTT. Ensuite, il a bousculé et poussé un homme», relate la procureure de la semaine, Me Julie Gagné. Le rapport présententiel indique que l’accusé vient d’un milieu familial adéquat, que le risque de récidive est faible et qu’il allait moins bien à la suite d’une séparation. « Il admet qu’il aurait dû quitter les lieux avant. Il s’est repris en main au début de l’année 2016. Il a mis de l’ordre dans sa vie depuis qu’il a appris qu’il était père», plaide son avocat, Me Rodrigue Joncas. Le juge James Rondeau condamne Brisson-Gagnon à une probation de 12 mois. (A.D.)

Deux vols d’essence dans la même journée

Réjean Lapierre, dans la soixantaine, a plaidé coupable à des accusations de vol ce lundi matin au Palais de justice de Rimouski. L’homme était accusé d’avoir volé pour 40 $ d’essence dans deux dépanneurs de Rimouski  ans la même journée et devra se conformer à une probation en plus de rembourser les montants des vols perpétrés : « Un premier événement a lieu le 24 mai au Shell de la rue Saint-Germain Est. L’homme se présente à la caisse, paye des cigarettes avec de l’argent comptant mais quitte sans payer l’essence. Plus tard, au dépanneur Shell de la rue Sirois, il paye quelques articles comptant et quitte sans payer l’essence. » Avant de rendre sa sentence, le juge James Rondeau a questionné l’accusé sur son comportement : «  II est difficile de comprendre ces vols, d’autant plus que vous avez payé d’autres articles. Dans les dépanneurs, les gens qui travaillent se fient à l’honnêteté des gens », a rappelé le juge. (A.M.)

Deux ans de probation pour une gifle au visage

Roger Roy a plaidé coupable à des accusations de voies de fait pour des événements remontant au 15 octobre 2016. Il sera sous probation pendant deux ans durant lesquels il devra garder la paix et une bonne conduite, et où il lui est interdit de contacter la victime, d’aller chez elle, ou d’être en sa présence physique. Roy devra verser 500 $ en don à l’organisme d’aide aux hommes en difficulté C-TA-C de Rimouski. « Les deux personnes sont en relation amoureuse mais ne demeurent pas ensemble. Le soir du 15 octobre, ils reviennent d’un bar du Bic et Madame passe des commentaires sur le comportement de Monsieur pendant la soirée et cela dure jusqu’à leur retour à Rimouski chez Monsieur. À ce moment-là, il la gifle au visage, elle quitte les lieux et porte plainte. Leur relation s’arrête là », relate la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. L’avocat de Roy, Me Yves Desaulniers, a expliqué au tribunal que son client ne présentait aucune structure délinquante et que la victime ne faisait plus partie de sa vie. « Monsieur était peintre et il a un problème avec une vertèbre cervicale qui fait en sorte qu’il est presque paralysé du bras d’où le coup est parti », a-t-il ajouté. Le juge James Rondeau a entériné la suggestion commune faite par les deux avocats de la Défense et de la Couronne. « Je tiens compte du fait qu’il plaide coupable avant la tenue de son procès et qu’il n’a pas d’antécédent en semblable matière. Toutefois, cela demeure un geste de violence conjugale qui n’est pas toléré dans la société », a rappelé le juge. (A.M.)