08 février 2017

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©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Il vole sa mère

Un ex-Rimouskois de 31 ans demeurant maintenant à Québec admet avoir volé sa mère de 2 210 $ en utilisant sa carte de débit alors qu’il connaissait le nip. Les avocats de la Couronne et de la Défense, Julie Gagné et Rodrigue Joncas, ont suggéré de manière commune au juge James Rondeau d’imposer une absolution conditionnelle au respect d’une probation de 18 mois au cours de laquelle l’accusé devra remettre 1 000 $ au greffe à l’acquis de sa mère. « Les parents sont d’accord. Ils voulaient retirer leur plainte. Ils ont été très surpris et heureux de savoir que leur fils avait suivi une thérapie pour régler ses problèmes de drogues et qu’il avait repris le travail. Ils espèrent que cette fois ce sera la bonne», mentionnent les procureurs. L’homme, possédant une formation de soudeur-monteur envisage une carrière chez Canac et la présence d’un casier judiciaire lui serait préjudiciable.  

Deux épisodes de voies de fait

Yan Bellavance, de Saint-Fabien, a plaidé coupable, mardi au palais de justice de Rimouski a deux événements de voies de faits sur son ex-conjointe survenus le 20 mai 2015 et le 16 juillet 2016 à Saint-Fabien. En même temps, l’homme du début de la vingtaine admet avoir brisé une condition de sa probation en ne gardant pas la paix. Le 20 mai 2015, l’accusé revient du bar et une chicane éclate. « Monsieur pousse la victime au niveau du thorax. Quelques jours plus tard, les médecins détectent deux fractures aux côtes. C’est donc un voie de fait avec lésion. Le 16 juillet 2016, une autre chicane a dégénéré au domicile de la victime. Monsieur l’a pris à la gorge avec son bras. Elle se débattait et elle s’est sentie étouffée. Il a finalement quitté», précise la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Le juge James Rondeau donne suite à la suggestion commune de la Couronne et de la Défense (Maryse Beaulieu) et il condamne Yan Bellavance à une probation de trois ans ainsi qu’à 75 heures de travaux communautaires. Une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans et un prélèvement d’ADN sont aussi ordonnés.  

Bris de probation à l’Hôpital

Un homme d’une cinquantaine d’années, André Malenfant, admet avoir commis un bris de probation en discutant avec une femme rencontré par hasard à l’Hôpital régional de Rimouski, le 14 octobre 2015, alors qu’une interdiction de contact avec cette personne lui était ordonné par le tribunal. « Les policiers se rendent à l’Hôpital à la suite de l’appel d’un agent de sécurité qui considère que monsieur trouble la paix. À l’arrivée des policiers, monsieur est dehors en train de fumer avec la dame avec qui il ne peut pas avoir de contacts», raconte la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Un procès d’une heure a été évité mardi par ce plaidoyer de culpabilité. Le juge James Rondeau donne suite à la suggestion commune de Me Gagné et Me Rodrigue Joncas et impose à l’homme une amende de 150 $.

Facultés affaiblies

Un homme d’une cinquantaine d’années a vu le juge James Rondeau lui soutirer son permis de conduire pour 12 mois après qu’il eut reconnu avoir conduit avec les facultés affaiblies le 17 janvier 2016 à Rimouski. La conduite erratique de l’homme avait attiré l’attention des policiers en patrouilles au centre-ville de Rimouski. Sans antécédent en semblable matière, il écope d’une amende de 1 500 $ en raison de l’importance des taux qui n’ont pas été dévoilés. Il a plaidé coupable mardi, avant le début de son procès prévu pour trois heures. Une femme enceinte a écopé de l’amende minimale de 1 000 $ pour avoir conduit avec les facultés affaiblies le 31 janvier 2016 à Rimouski. Elle est interceptée à 2 h 37 en sortant du stationnement du Complexe Chez Pull. « Elle se dirige vers la rue St-Paul, puis arrête en plein centre de la rue», indique la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné. Son permis de conduire est suspendu pour un an. Un procès de deux heures et demie était prévu mardi. La dame a plaidé coupable avant.