11 avril 2017

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La sentence imposée par le juge Richard Côté, mardi au palais de justice de Rimouski, est issue d’une suggestion commune des avocats Marie-Ève Béliveau-Brunet (Couronne) et Jean-Marie Doiron (Défense).

Le juge Côté rappelle que la première victime a subi des agressions sexuelles à répétition pendant six ans, alors qu’elle était âgée entre 5 et 11 ans. Il signale des actes de fellations et masturbations ainsi qu’une vingtaine de pénétrations anales. Le deuxième garçon a été agressé une à deux fois par semaine pendant quatre ans, entre 2007 et 2011, alors qu’il avait entre 5 et 8 ans. L’accusé se livrait à des fellations sur l’enfant et il se masturbait en même temps. «L’accusé est issue d’un milieu familial dysfonctionnel. Il a été victime d’abus sexuels dans son enfance. Cela a affecté son développement personnel. Le rapport prépénal parle d’un risque de récidive élevé. La société ne peut tolérer des abus sexuels sur des jeunes enfants. La suggestion qui m’est faite est raisonnable. Elle se situe dans l’éventail des peines pour ce type de délits», indique le magistrat.

Ayant déjà purgé une peine de huit mois de prison en 2013 pour des accusations d'incitation à des contacts sexuels sur les deux mêmes victimes qui n’avaient pas parlé de tous les gestes à l’époque, Fiola-Tremblay purgera une peine de 52 mois de pénitencier à compter d’aujourd’hui.

Mario Fiola-Tremblay sera inscrit sur le registre des délinquants sexuels à perpétuité. Il devra se soumettre à un prélèvement d’ADN pour analyse génétique et il lui est interdit de posséder des armes pendant les 10 années suivant sa libération.