11 avril 2017

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©Photo Tc Media - Alexandre D'Astous

Les événements se sont produits entre le 24 et le 27 mai 2016. Ils contrevenaient à un engagement signé le 21 mai 2015 et à une probation émise le 30 mars 2016. « Monsieur a été arrêté le 27 juin 2016, puis remis en liberté le 16 juillet, ce qui représente une détention préventive de 19 jours équivalente à 30 jours en tenant compte du 1,5 jour par jour purgé. Nous vous soumettons de manière commune qu’en tenant compte de ce mois de prison déjà purgé, une amende de 100 $ par chef, donc 400$ et une probation de trois ans représentent une peine appropriée», indique la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné.

L’avocat de Labrie, Me Yves Desaulniers, a fait savoir que son client n’habite plus dans la région et qu’il est retourné vivre en Montérégie pour suivre un programme d’insertion en emploi. Le juge Richard Côté a donné suite à la suggestion commune.

Possession et trafic de cannabis

Dans un autre dossier, François Labrie recevra sa sentence le 28 avril après avoir admis avoir eu en sa possession 144 boutures de cannabis dans le but de trafic, le 19 mai 2015 à sa résidence de Saint-Guy. La procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, réclame une peine de 18 mois de prison suivie d’une période de probation de deux ans.

En Défense, Me Caroline Bérubé parle d’un seul événement où son client est allé chercher 144 boutures de cannabis pour remettre au fils de sa conjointe. « Mon client a fait des erreurs, mais il n’a pas de problème d’assuétude», indique celle qui propose une peine de six à neuf mois de détention dans la collectivité.

François Labrie a purgé une peine importante de détention de 54 mois en 1988 pour du trafic de cocaïne. « J’ai eu un problème de consommation de cocaïne dans les années ’80, mais plus maintenant. Je fume un joint par semaine ou aux deux semaines», dit-il. Il a également un antécédent de conduite avec les facultés affaiblies en 2000.