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28 avril 2017

Tommy D’Astous condamné à quatre ans de prison

Conduite dangereuse ayant causé des lésions à une policière

©Photo Facebook

Le verdict est finalement tombé ce vendredi au palais de justice de Rimouski dans le dossier de Tommy D’Astous, coupable de conduite dangereuse ayant causé des lésions à une policière et de recel, lors d’une poursuite policière survenue le 15 janvier 2016, à Sainte-Florence et Causapscal alors que l’accusé était au volant d’un véhicule volé.

L’homme de 25 ans de Sayabec a vu le juge de la Cour supérieure, Raymond Pronovost le condamné à trois ans de prison pour la conduite dangereuse et une année consécutive pour le recel. « À seulement 25 ans, l’accusé possède un lourd passé criminel. Il compte déjà 114 condamnations à son actif, dont des voies de fait lésions, vols, recels, de nombreux bris de probation et d’engagement. Il n’a aucun respect pour les autorités. Il s’en fout royalement. Il ne respecte aucune loi. Le fait de frapper une auto de police démontre le peu de respect qu’il a pour l’autorité. Il se pense au-dessus des lois, alors comment le dissuader de commettre des infractions. C’est un individu qui se croit tout permis. Avec une peine de pénitencier, j’espère que vous allez réussir à vous prendre en main», lance le juge.

La Couronne, qui estime que l'accusé présente un risque de récidive très élevé, réclamait une peine de quatre ans pour le premier chef, plus une peine consécutive d'un an pour le chef de recel. La Défense suggérait une peine totale de deux ans de pénitencier, moins la détention préventive.

La détention préventive représentant 629 jours, D’Astous passera donc deux ans, trois mois et 10 jours au pénitencier. Une interdiction de conduite de trois ans entrera en vigueur à sa sortie de prison. L’homme était d’ailleurs sans permis au moment des infractions.

La poursuite policière s'est enclenchée au moment où les patrouilleurs ont voulu intercepter un véhicule pour excès de vitesse. Le conducteur se serait immobilisé, puis a percuté l'avant d’un véhicule de patrouille à quatre reprises avant de reprendre la fuite. La course a pris fin sur le rang Matalik, à Causapscal, où l'homme a pris la fuite à pied.

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