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24 mai 2017

L’avocat Richard Guay acquitté sur une facette de ses accusations de fraude et de vol

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Avant d’amorcer sa Défense, l’avocat de Richard Guay, Me Yves Desaulniers, a présenté une requête en verdict dirigé d’acquittement estimant une absence totale de preuve d’une intention criminelle de l’accusé qui fait face à des accusations de vol et de fraude à l’endroit de la Coopérative des consommateurs de Rimouski entre 2004 et 2011.

Me Desaulniers plaide que son client ignorait le contenu des ententes de commandites intervenues entre Normand Dagenais et des fournisseurs ainsi que le fait que c’est la Coop qui payait le salaire de l’entraîneur de hockey Jean-François Brunelle. « Il a été engagé par Normand Dagenais et c’est clair qu’il a toujours fait affaire avec M. Dagenais. La poursuite n’a pas établi que mon client avait l’intention de commettre une fraude », déclare-t-il.

« Pour la double rémunération de Normand Dagenais payé par la Coop et son assureur, la Couronne doit établir hors de tout doute raisonnable que mon client savait que Dagenais était toujours sur la liste de paie», plaide Me Desaulniers, qui signale que les deux représentants de Yum Yum disent n’avoir jamais parlé à Richard Guay.

Le juge Pierre L. Rousseau, de la Cour du Québec, a prononcé un verdict d’acquittement sur le dossier de l’entraîneur de hockey tandis que la procureure de la Couronne, Me Martine Savard, a réduit les périodes couvertes par l’entente de commandites avec les Assurances Bertrand Potvin et avec la compagnie Yum Yum puisque Richard Guay avait signé seulement les ententes de départs qui étaient ensuite renouvelées uniquement par Normand Dagenais. « Pour la double rémunération, la preuve est mince, mais ne elle ne permet pas un non-lieu», précise le juge Rousseau.

Richard Guay témoigne

En Défense, l’accusé s’est présenté à la barre des témoins. Il a expliqué avoir présidé le conseil d’administration de la Coop de 2003 à 2011. Il dit que Normand Dagenais s’occupait de toutes les commandites, qu’il n’y avait pas de vote de pris sur le sujet au conseil d’administration. Pour la situation financière, il explique qu’il se fiait aux documents préparés par Sobey’s. Pour l’entente de commandite avec Bertrand Potvin, il dit que Normand Dagenais lui a dit que M. Potvin voulait qu’il signe le document. « M. Dagenais m’a parlé d’une entente de 15 000$ par année. Je n’avais pas d’autres détails. La suite a été gérée par Dagenais exclusivement». Même chose pour l’entente avec Yum Yum. « Normand Dagenais était vu comme un homme de grande qualité, la personne toute désignée pour le poste de directeur général. C’était le chef d’orchestre de tout ce qui se passait», ajoute M. Guay, qui précise que dans son esprit, il était clair que Normand Dagenais ne touchait pas son salaire pendant qu’il était indemnisé par les assurances.

Le témoignage de Richard Guay se poursuivra jeudi matin.

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