06 juillet 2017

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L’homme devra verser une caution de 3 000 $ et signer un engagement de 10 000 $ supplémentaires sans dépôt. Il devra demeurer dans sa résidence à Saint-Fabien entre 21 h et 6 h, ne pas communiquer avec Serge Francoeur et se rapporter à la Sûreté du Québec tous les lundis. Il lui est interdit de posséder des téléphones cellulaires ou téléavertisseurs et de se trouver en présence de gens faisant usage de stupéfiants. Il devra se soumettre à une évaluation en matière de toxicomanie.

D’Astous fait face à de nouvelles accusations de trafic de méthamphétamines et de possession et trafic de cannabis. Il reviendra en Cour le 25 septembre pour donner une orientation à son dossier.

Cinq autres accusés

Cinq autres individus sont accusés relativement à cette frappe policière, dont deux qui ont comparu devant le juge Denis Paradis par vidéoconférence en direct de Percé. Christiane-Yolaine Lévesque, 54 ans, a vu son enquête sur remise en liberté être reportée au lundi 10 juillet. Elle demeure détenue d’ici là. Il lui est interdit de communiquer avec Laval Jean.

Sébastien Côté-Desjardins fait face à de nouvelles accusations de possession dans le but de trafic de cannabis et de bris d’engagement. Son dossier devait également être reporté à une date ultérieure.

Steve Boutin, 40 ans, et Laval Jean, 63 ans, reviendront tous deux en Cour lundi le 10 juillet pour leur enquête sur remise en liberté.  Ils demeurent incarcérés d’ici là.

Sébastien Francoeur, 24 ans, a été remis en liberté le 3 juillet. Il lui est interdit de communiquer avec Alexandre D’Astous. Il sera de retour à la cour le 25 septembre pour l’orientation-déclaration de son procès.

L’opération policière de mercredi dernier visait à mettre fin aux activités de revendeurs de rue de cocaïne, de méthamphétamines et de cannabis à Rimouski. Les perquisitions ont eu lieu à quatre endroits, soit dans deux résidences de la rue de l'Évêché Ouest, ainsi que sur les rues Sainte-Thérèse et des Fusiliers. L'opération a mobilisé quelque 35 policiers. « Il ne s'agit pas d'un réseau organisé, mais plutôt des revendeurs de rues. Ces individus étaient connus de nos services. Cette opération survient après une enquête qui s'est échelonnée sur quelques semaines », indiquait alors le porte-parole de la Sûreté du Québec, le sergent Claude Doiron.

Les policiers ont saisi 4,5 grammes de cocaïne, 1162 comprimés de méthamphétamine, 242,3 grammes de cannabis, 20 grammes de psilocybine, mieux connu sous le nom de « champignons magiques ou Mush», une petite quantité de cigarettes de contrebande, un montant d’argent comptant et plusieurs objets servant à la revente de stupéfiants.