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19 septembre 2017

Alcool au volant : Éric Michaud ne veut plus de procès devant jury

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Détenu à Baie-Comeau dans un autre dossier, Éric Michaud, 44 ans, du Bic, change d’idée et ne souhaite plus que son procès pour conduite avec les facultés affaiblies se tienne devant un jury.

Son avocate, Me Maryse Beaulieu, a demandé au juge de la Cour Supérieure, Raymond Pronovost, de retourner le dossier à la Cour du Québec lors de l’ouverture des assises criminelles, le 12 septembre à Rimouski. Le dossier reviendra donc en Cour le 10 octobre à Rimouski pour fixer une date de procès devant un juge sans jury.

Michaud fait face à une 7e accusation de conduite avec les facultés affaiblies. Sept témoins ont été entendus lors de l’enquête préliminaire tenue le 30 mars, cinq civils et deux policiers. Leurs témoignages sont tous frappés d’une ordonnance de non-publication empêchant d’en rapporter le contenu.

Trois la limite d’alcool permise

Éric Michaud aurait été impliqué dans une collision avec un autre véhicule, le 3 novembre 2016 vers 19 h 30 alors qu’il était sous le coup d’une interdiction de conduite nationale et que son taux d’alcool dans le sang était plus de trois fois plus élevé que la limite permise.

« L’histoire commence vers 19 h 30 lorsqu’un véhicule se fait emboutir par un autre véhicule qui n’aurait pas respecté un feu de signalisation sur le boulevard Arthur-Buies, près du restaurant St-Hubert. Les deux occupants du véhicule ont été blessés légèrement et transportés à l’hôpital par mesure préventive. L’autre conducteur s’est sauvé, mais un témoin a pu donner suffisamment de détails sur le véhicule pour permettre aux policiers de le localiser au Bic», rapportait alors la sergente de la SQ, Ann Mathieu.

Nombreux antécédents

Éric Michaud a une feuille de route assez garnie avec six condamnations pour conduite avec les facultés affaiblies et six pour des bris d’engagement et de probation. Le 28 novembre 2013, il a été condamné à deux ans de prison. Il a été libéré au sixième de sa peine pour suivre une thérapie de 12 semaines à Maria, puis il a bénéficié d’une libération conditionnelle au tiers de sa peine.

Remis en liberté

Le 15 novembre 2016, la juge Louise Gallant avait décidé de remettre l’accusé en liberté afin qu’il puisse suivre une thérapie fermée, au terme d’une enquête sur remise en liberté de deux heures tenue par vidéoconférence au Palais de justice de Rimouski. « Je crois qu’une thérapie est appropriée pour éviter tout risque de récidive et pour tenter de régler vos problèmes. Je vous impose des conditions assez contraignantes pour votre remise en liberté, soit une caution avec dépôt de 1 000 $ et sans dépôt de 88 000$ via une hypothèque légale sur votre résidence. À votre sortie de thérapie, vous devrez respecter un couvre-feu entre 22 h et 7 h, sauf pour votre travail de débroussailleur sur la Côte-Nord. Il vous sera interdit de consommer de l’alcool et de conduire tout véhicule à moteur. Vous devrez également vous soumettre à un alcootest de manière aléatoire une fois par semaine», lançait la juge, au moment de sa décision.

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