Tout comme moi, vous avez certainement remarqué que le phare de Pointe-au-Père a rafraichi sa robe extérieure et soigné quelques blessures du temps. Son nouvel habit lui va à ravir. Autrefois, combien de bateaux et de navigateurs a-t-il mené à bon port ? Aujourd’hui, ce sont des milliers de touristes qui viennent sur ce beau site maritime, pour le voir et le reconnaitre comme un signe important du passé.

La cathédrale

Je vous confesse que, comme bien des gens, j’en ai entendu des dires de toutes les couleurs sur la réparation de notre cathédrale.

Rappelons-nous que :

-          Ce bâtiment est patrimonial et qu’il appartient non seulement à une paroisse mais aussi à un diocèse.

-          Ce bâtiment possède l’un des plus orgues au Québec

-          Ce bâtiment a été érigé par nos ancêtres, nos parents et nous-mêmes

-          Ce bâtiment a été payé par les deniers de tout ce beau monde

-          Ce bâtiment a été et est toujours un phare présent dans nos vies, un phare qui nous éclaire, qui nous oriente dans nos différents besoins personnels

Se peut-il que dans une ville et un diocèse comme Rimouski, que les deux contractants qui ont offert gratuitement leur aide aient été cavalièrement remerciés ou mis à l’écart ? Se peut-il que nous ne puissions avoir de l’aide de leaders dans différents domaines depuis bientôt trois ans ?

Pour moi, à l’écoute de différents témoignages aux réunions et différentes lectures de compte-rendu, je pense qu’il m’est facile d’identifier le malaise et je me permets d’émettre des pistes de solutions :

-          Que l’Évêché et le président de l’assemblée de Fabrique se retirent de ce dossier.

-          Que les marguilliers de Saint-Germain qui sont pour la réparation de la cathédrale pour le culte trouvent une personne intéressée au projet et que cette personne soit indépendante de toutes ces controverses

-          Que cette personne s’entoure de gens compétents œuvrant dans différents domaines de la construction et mette en marche les travaux pour la réfection de la cathédrale.

Pour moi, c’est un 911 urgent. Les gens n’en peuvent plus d’attendre, c’est un besoin immédiat. Il n’y a plus à hésiter. J’ai travaillé jusqu’à 72 ans et aujourd’hui à 76 ans et avec mes capacités, j’ai toujours le goût de construire et non de détruire.

Humblement vôtre

Philibert Lemieux

Citoyen de Saint-Germain