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30 mai 2017

Politique bioalimentaire du Québec : le gouvernement doit confirmer son soutien au secteur des grains

©longueuilphoto.com

À la suite de notre participation à la rencontre préparatoire au Sommet sur l’alimentation portant sur les perspectives d’avenir pour les producteurs agricoles, ce vendredi 26 mai, nous avons tenu à rappeler que le gouvernement du Québec doit réaffirmer son soutien à l’endroit du secteur des grains, qui a une importance majeure pour l’économie québécoise et donc pour la future politique bioalimentaire du Québec.

Par Christian Overbeek, président

Producteurs de grains du Québec

En effet, le secteur des grains regroupe quelque 11 000 productrices et producteurs, présents dans toutes les régions du Québec. Leur production comprend le maïs, le blé, l’orge, l’avoine, le soya et le canola, destinés à la consommation humaine et animale. Ils cultivent plus de 1 million d’hectares de terre, pour un chiffre d’affaires annuel de 1,3 milliard de dollars.

Pour les Producteurs de grains du Québec, le soutien du gouvernement du Québec doit se concrétiser par un financement adéquat du secteur, notamment par l’amélioration des programmes de gestion des risques, ainsi que par l’établissement de compensations permettant aux producteurs de s’ajuster à toute nouvelle contrainte qui pourrait être imposée aux entreprises.

Or, alors que les producteurs de grains sont en attente d’une protection de long terme adéquate sur le plan du revenu, il a été évoqué que le solde de 38 millions de dollars de l’assurance stabilisation pourrait être utilisé à d’autres fins que le soutien à la production de grains, malgré la présentation de projets prioritaires du secteur notamment en matière d’environnement, de productivité et de relève agricole. Sur cette question, le ministère de l’Agriculture nous a précisé être toujours en réflexion : nous l’invitons donc à réfléchir avec nous.

Cela s’ajoute à l’augmentation inquiétante des contraintes liées aux bandes riveraines et à l’utilisation des pesticides, alors que les montants prévus au dernier budget pour appuyer les producteurs sont insuffisants. Le secteur des grains est une industrie dynamique et exportatrice, mais il demeure l’un des plus faiblement soutenus par rapport à ses compétiteurs internationaux. Lors de l’événement, le ministre Lessard a d’ailleurs reconnu le manque d’investissements structurants dans certaines régions du Québec et a affirmé sa volonté d’agir pour ces régions.

Nous sommes toujours ouverts à discuter ainsi qu’à trouver des solutions lorsque de nouveaux défis se présentent, mais certaines attentes nécessiteront un engagement et un soutien à long terme si elles sont pleinement mises de l'avant.

Rappelons que soutenir le secteur des grains, c’est investir dans l’économie du Québec.

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