Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Opinion

Retour

18 juillet 2017

Cela fait des années que ça dure : les interruptions d'électricité

Chaque été ramène son flot d'interruptions d'électricité dans les quartiers résidentiels rimouskois et possiblement ailleurs, et ce, plusieurs fois par semaine, soit à une cadence allant de deux à trois fois par jour... les bons jours.

Au retour de l'alimentation, des transformateurs explosent bruyamment du haut de leurs poteaux, probablement sous l'impact de la surcharge momentanée. Ce fut le cas de celui situé juste derrière ma résidence, il y a trois semaines : Boum!... à 5h AM, en plus de la visite des techniciens de réseau dans ma cour, forcément.

Je n'ai pas connu un seul été depuis 2008 où ce phénomène d'interruptions, répétitives autant que brèves, n'est pas survenu. Je croyais initialement à un travail de maintenance du réseau dont il fallait bien s'accommoder, mais, dix ans plus tard, j'ai peine à croire que le processus soit encore aussi frénétique...

Pour un, je travaille à domicile et ceci nécessite l'emploi de multiples technologies informatiques et électroniques. Il m'a fallu évidemment protéger à fort coût ces équipements contre les aléas des surtensions et je ne parle pas de parasurtenseurs domestiques bon marché qu'on trouve chez le quincailler... «Heureusement», on dirait bien que ces interruptions sont désormais plus fréquentes la nuit que le jour, mais elles demeurent quasiment quotidiennes en juillet pour disparaître systématiquement en septembre. Pour l'ensemble des abonnés d'Hydro-Québec des secteurs touchés, il faut au minimum réinitialiser les appareils numériques de la maisonnée à chaque fois. Vu la fréquence d'interruptions actuelle, je ne remets même plus les horloges à l'heure et je travaille les doigts croisés en m'appliquant aux sauvegardes automatiques à toutes les cinq minutes. Au fil des ans, nos appareils domestiques sont eux-mêmes devenus extrêmement dépendants de l'informatique et de la réseautique. Les problèmes qui en découlent n'en sont que plus agaçants et l'on doit toujours craindre les dommages potentiels qui ne sont pas à négliger.

Y a t-il une explication pratique à cette «tradition», parce qu'on en est rendus là, à une tradition. Cela commence en juin pour se terminer en septembre, et le mois de juillet est le pic en termes d'incidents. Uniquement la semaine dernière, j'en ai compté une vingtaine. 

Qui dort sur la «switch», qu'on le réveille?

Jean-Pierre Pineau

St-Pie X (Rimouski)

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média