21 novembre 2017

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©Photo gracieuseté

Pierre-Alexis Gagnon, une verte recrue, a ouvert les hostilités contre Julien Hébert, un boxeur local qui en était à sa troisième expérience dans un ring. Il s’agissait d’un combat démo où les deux boxeurs gagnent, c’est une bonne manière de tester l’expérience du ring. Pierre-Alexis nous a prouvé qu’il était prêt pour de vrais combats.

Ensuite, Cédric Boulanger a affronté Dannick Bezeau, un autre boxeur local. Le combat était difficile, les coups étaient solides et l’action ne manquait pas, mais vers la fin du troisième round, après que Cédric eut reçu quelques bons coups en puissance, l’arbitre a mis fin au combat pour protéger le boxeur rimouskois. « Il était encore solide sur ses jambes, mais je respecte la décision des arbitres lorsqu’il s’agit de protéger les jeunes», commente son entraîneur, Jean-François Chiasson.

Pour le troisième affrontement, Sarah Brousseau, pour son premier combat en carrière, a affronté une terreur locale nommée Lisa-Marie Beauchemin. « Au premier round Sarah a frappé un mur. Les coups rentraient solidement et un léger sentiment de panique nuisait à l’exécution de son talent. Au deuxième engagement, elle s’est retroussé les manches et est allée à la guerre, toute une guerre. Elle s’est malheureusement inclinée par décision, mais nous a prouvé qu’elle avait le cœur à la bonne place», analyse son entraîneur.

En demi-finale, Guillaume St-Laurent a livré toute une performance contre un français d’expérience nommé Monny Lais qui en était à son 31e combat. « Plus lourd et plus grand d’une bonne tête, il a pris le centre du ring et a forcé Guillaume à tourner autour de lui. Sa très longue portée lui a permis de lancer beaucoup plus de coups que Guillaume. Il ne touchait pas souvent la cible, car notre boxeur avait une bonne défensive, mais au final, c’est ce volume élevé de coups qui a fait pencher la balance pour les juges», indique M. Chiasson.