09 janvier 2017

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©Photo TC Media - Rémi Sénéchal

Au terme de son premier match mercredi, pour lui comme pour Nicolas Dumulong, Serge Beausoleil rappelait vendredi que l’Océanic alignait deux nouveaux défenseurs qui en étaient à leur premier match avec l’équipe, sur les 6 dans l’alignement.

« Ils ont joué beaucoup de minutes, insiste Beausoleil. Vincent Martineau a joué plus de minutes dans son premier match avec l’Océanic qu’il en a joué durant toute la saison avec Saint John. Il était nerveux, il était crispé. J’ai beaucoup beaucoup confiance en ses pieds, en son gabarit, en sa passion, mais il va falloir travailler avec lui comme on a travaillé avec Beaudin, à le ramener vers la lumière. »

Mais tout de suite après le 2^e match de Martineau qui a su se faire voir pour les bonnes raisons, « le jour et la nuit par rapport à son premier match » commentait Serge Beausoleil, après le revers de 4-2 des siens contre le Phoenix à Sherbrooke samedi. « Une très solide performance. Ce n’est pas parfait, mais il bouge bien la rondelle, patine bien, est très physique. Il a fait de très bonnes choses dans ce match-là et c’est très encourageant. »

Il faut ajouter qu’il a dominé son équipe en distribuant à lui seul pas moins de 6 mises en échec, dont certaines ont certes donné lieu à la réflexion chez les adversaires. « Il glisse bien sur la patinoire. Pierre (Rioux) et moi avons beaucoup aimé ce qu’on a vu de notre jeune, de sa progression après à peine un match. »

TOUT UN CHANGEMENT

Arrivant des Maritimes, Vincent Martineau, originaire de Terrebonne, est heureux de poursuivre sa carrière au Québec, à Rimouski, lui qui se présente avec à peine 23 matchs joués avec les Sea Dogs en deux ans. Il n’avait pas beaucoup de temps de glace dans le corps, considérant la qualité de la défensive expérimentée des Sea Dogs de Saint John.

Et la première chose qu’il mentionnait, au sujet de son arrivée à Rimouski, « les gars sont vraiment gentils, les coachs aussi  et ils sont là pour m’aider. L’ambiance dans le vestiaire est vraiment bonne. C’est certain qu’on a mal commencé la partie de mercredi, mais nous sommes revenus dans le match dans les deux autres périodes et cela a mieux été pour nous. » Un premier match donc difficile pour plusieurs, mais pas de reproche aux joueurs qui en étaient à leur premier match sous ce chandail de l’Océanic.

Réaliste, Martineau sait qu’il quitte une formation considérée candidate pour la Coupe du Président en mai prochain, pour une formation en transition. Réaliste, il insiste pour dire qu’il n’est pas là pour remplacer Simon Bourque. « Je suis là pour faire ma place. » Il doit donc apprivoiser le nouveau système de jeu. « Les choses sont différentes. Il faut prendre le temps de tout assimiler. »

Il se décrit comme un défenseur qui peut jouer dans les deux zones. « Je puis jouer offensivement et défensivement, selon ce qui se présente et même, selon le rôle que les coachs m’assigneront. Je ne chialerai jamais sur un rôle. À Saint John, je jouais un peu moins, et je l’ai accepté sans maugréer et il est possible qu’ici, on me donne un peu plus de temps de glace et je vais le prendre et travailler encore plus fort. »

Avec un physique de 6’00’’ et 215 livres, Martineau peut jouer physique, lui qui est plus ou moins surpris de se retrouver à Rimouski, considérant qu’il avait eu de bons échanges avec l’Océanic au repêchage 2015 de la LHJMQ où les Sea Dogs l’ont choisi en 3^e ronde, 51^e au total. Le jeune défenseur arrive dans une équipe plus jeune, un vestiaire différent. Mais là comme à Saint John, l’objectif est de gagner.