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23 mars 2017

« D’abord une première victoire ! » - Serge Beausoleil

©Photo Remi Senechal

Le début de la série 8e de finale contre les Sea Dogs de Saint John est, pour l’Océanic de Rimouski, la suite logique de ce que l’équipe a vécu au cours des dernières semaines. « Nous avons bataillé ferme, tout en déplorant une liste des blessés, pour se tailler une place en séries. Nous jouerons encore notre vie dans les prochains matchs. Il ne faut pas s’égarer de notre identité. »

L’entraîneur-chef de l’Océanic, Serge Beausoleil, en sera à une 2e série contre les Sea Dogs de Saint John. « Ce sont des formations que l’on peut comparer, qui sont semblables au niveau des forces. Les Sea Dogs ont remplacé Jonathan Huberdeau et compagnie par les Chabot, Joseph et Bourque. C’est une équipe solidement bâtie avec 11 gars repêchés. Ils ont très peu de faiblesse. »

L’Océanic est bien conscient qu’il n’y a personne au Canada qui donne l’Océanic gagnant de cette série. Ce qui n’empêche pas les coachs de motiver les joueurs en fonction de la série qui débute vendredi soir à Saint John. « Le Canada peut très bien se tromper. Il n’a pas toujours raison. Et la conception que j’ai du hockey est très simple : c’est de ramener ça au plus petit dénominateur commun. C'est-à-dire que les joueurs sur la glace 45 secondes sont capables d’être meilleurs que n’importe qui, s’ils le veulent. Et si on additionne les séquences, il y a bien des belles choses qui peuvent arriver, d’autant plus que de l’autre côté, c’est pour eux a walk in the park. Nous avons donc le droit d’être là et de ne pas accepter qu’ils nous passent dessus avec aisance. »

MARGES DE MANŒUVRE RESTREINTES

Les cinq jours d’arrêt de cette semaine auront permis aux entraîneurs de replacer les choses dans leurs justes contextes. « La gestion de la rondelle est importante, mais notre positionnement et le fait de gagner nos batailles sont des éléments importants, nonobstant le calibre de jeu dans lequel on est impliqué. Tu es capable avec hargne d’être très difficile à battre. Je pense que Blainville l’a montré l’an dernier avec Val-d’Or. C’est certain que si tu gères moins bien la rondelle, que tu es dans le banc de pénalité, que tu leur donnes beaucoup d’opportunités, ils n’en n’ont pas besoin de 7 ou 8 pour la mettre dedans. »

« Nos marges de manœuvre sont restreintes, mais je n’ai jamais pensé qu’on perdait un match avant de l’avoir joué. On a battu d’excellentes équipes cette année, tout au long de la saison, peu importe le moment ou le lieu. Nous avons vaincu Rouyn-Noranda chez-eux dans une de leurs rares défaites à domicile. Nous sommes allés battre Bathurst chez-eux au terme d’un trois en trois dans les Maritimes. On est capable de réaliser des belles choses. »

Et n’amenez pas Serge Beausoleil sur la théorie de devoir en gagner quatre contre Saint John. Ce n’est pas dans son registre que de penser à la série au grand complet avant même de jouer le premier match. Beausoleil ne pense qu’au premier match. Ni plus, ni moins. Être dans le moment présent. Travailler pour une victoire. « Et après une victoire, pourquoi ne pas travailler pour en gagner une autre ! » Beausoleil prend à témoin Sidney Crosby, un joueur si dominant, « parce qu’à chaque présence, il habite le moment présent et en plus, il affiche un talent inébranlable. »

Le Nic en chef est aussi conscient que son équipe devra retrouver sa touche offensive, rappelant que son attaque a été limitée à seulement deux buts dans les deux derniers matchs, malgré plus de 80 lancers sur les filets adverses. « Entre marquer un but et ne pas en marquer un, il y a parfois une marge qui est infime. On l’a vu avec (Tyler) Boland dans les deux derniers matchs. »

Nous ne fonctionnons pas sur le fait de marquer des buts, mais sur le fait de créer des chances de marquer. Je pense qu’on a bien travailler dans la dernière fin de semaine et la fin de semaine précédente un match sur deux. Mais c’est de créer des chances de marque et je pense qu’on peut améliorer ça avec notre présence au filet et de la façon dont on converge vers le but. C’est trop rare qu’on y mène le trafic à mon goût, personnellement. Ce sont des choses envers lesquelles il y a beaucoup de place à amélioration dans le moment. »

UNE QUESTION D’ATTITUDE D’ABORD

« Notre défi est de voir notre bande de blancs becs, les 17 et 18 ans qui peuvent revenir l’an prochain, faire face à un ennemi qui est hautement redoutable et ne pas baisser les bras. C’est dans l’attitude que je vois beaucoup le défi. Je veux des gars qui font face à une possibilité infime. Il y en a qui appellent ça de l’impossibilité, mais je ne crois pas à ça. Tout est possible dans la vie et il y en a qui vont se décourager avant même que ça commence. »

« Et il y en a qui vont faire preuve de beaucoup d’obstination, de résilience, de courage. Ce sont ces gars-là que je veux dans mon équipe l’année prochaine et c’est un maudit beau challenge, vraiment un beau moment pour eux pour se faire valoir et pour montrer ce qu’ils peuvent faire. Ils sont en examen. C’est une situation critique qui est très intéressante pour évaluer nos gars. »

L’Océanic quitte Rimouski avec toujours les quatre mêmes joueurs absents de l’alignement, à savoir les défenseurs Samuel Hunter (suspendu), Vincent Martineau (blessé), Hunter Moreau (blessé) et Samuel Laberge (blessé). Ce dernier est toujours sous évaluation quotidienne.

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