« Il a fait la différence contre Charlottetown et il va continuer de la faire. C’est un gardien de 20 ans signé pro. C’est le meilleur gardien du circuit. C’est aussi simple que ça. Cela va permettre à l’Armada d’aspirer à la victoire à chaque fois qu’il va sauter sur la glace. Il y a là des travailleurs infatigables qui sont excellents en protection de rondelle. Et Pierre-Luc Dubois, depuis le 5^e match à Bathurst, a levé son jeu d’un cran et son trio a fait la différence par la suite. »

Pour l’entraîneur-chef de l’Océanic, la LHJMQ est un circuit où il est difficile de prévoir quoique ce soit au chapitre des résultats. Le match de dimanche entre l’Armada et les Saguenéens, où le momentum a changé d’équipe à quatre reprises, est un exemple frappant à l’effet que les preneurs aux livres auraient de la difficulté à se bâtir une fortune.

« C’est du hockey junior et cela ne date pas d’aujourd’hui. Je me rappelle notre série épique justement contre L’Armada où, dans un 7^e match, on menait 4-0. Dimanche après-midi, ce fut ce genre de scénario. Comme je me rappelle qu’à ma 1^re année, encore contre l’Armada, on menait 4-0 et Peter Trainor a marqué le 5^e but à Blainville.  »

Des coachs, Danny Flynn et Joël Bouchard, qui seront de la finale, « ce sont des gars avec des feuilles de route incroyables. Dans ce circuit, il n’y a pas d’équipe qui n’ait pas de très bons pilotes. Ce sont des coachs chevronnés et les deux qui sont en finale, Joël et Danny, sont des gars extrêmement solides et cela va faire une finale très très relevée cette année. »

Et avec ce qui se passera le 03 juin à Saint John, avec le repêchage annuel de la LHJMQ, marquant un virage grand V pour l’Océanic, il est permis de croire que le tour de l’Océanic de vivre à nouveau ces grands moments est attendu dans un avenir prévisible, si toutes les pièces du puzzle tombent aux bons endroits.

« Tous nos efforts sont dans ce sens-là. On veut ramener la Coupe le plus rapidement possible. Des décisions difficiles ont été prises dans les dernières saisons pour accélérer ça et je pense qu’au moment où on se parle, tu as tout à fait raison de parler d’un vent de renouveau. Il y a une vague qui exerce une très belle vibration en ce moment autour de l’équipe. Si tu savais combien les agents des joueurs font montre qu’un nombre important de jeunes veulent venir jouer à Rimouski en ce moment. C’est très prometteur. »

Il va sans dire que Serge Beausoleil n’est pas indifférent à cette fébrilité qui s’exerce sur ses entraîneurs adjoints ni chez ses recruteurs. « C’est certain. C’est une belle énergie qui prend place autour de l’équipe en ce moment, une énergie positive qui continue de nous transporter. » Beausoleil, qui aime voir aussi que cette énergie, cette fébrilité, s’empare des amateurs au fil des jours. « Ce n’est pas fini ! » de conclure le Nic en chef.