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30 mai 2017

« Repêcher le meilleur joueur disponible ! » - Serge Beausoleil

©Photo TC Media - Sylvie Brisson

Une heure avant le départ de la délégation de l’Océanic de Rimouski vers Saint John, où se tiennent cette semaine les assises de la LHJMQ, le directeur général Serge Beausoleil a accepté de tenir une mêlée de presse qui, pendant plus d’une quinzaine de minutes, lui a permis de répondre aux questions de la presse locale.

Du moins, donner les réponses qu’il pouvait. On sent qu’il y a des choses qui ne sont pas décidées, tandis que des décisions sont à venir, selon les transactions qu’il pourra réaliser, ou encore selon les choix annoncés par les autres équipes. On verra dans les réponses que toutes les avenues sont devant les décideurs de l’Océanic. Lesquelles emprunteront-ils ? « Contrôlons ce qu’on peut contrôler », disait Clément Jodoin. C’est un peu et même beaucoup ce qui se passe, chez l’Océanic.

Voici donc la première moitié de cette mêlée de presse de mardi avant-midi, questions et réponses. La deuxième moitié suivra mercredi soir. Bonne lecture.

PRESSE . – Quel est le feeling du directeur général à une heure de son départ vers Saint John ?

SB. – Ça fait longtemps qu’on attend pour développer nos cadeaux. On a hâte d’arriver là et je te dirais qu’on en a parlé beaucoup et là, on va le vivre. On est très enthousiaste.

PRESSE. – Votre plan de match est prêt ou peut-il encore changer ?

SB. – Nous avons de multiples plans, tous aptes à changement. C’est sur le moment que l’on va prendre les décisions finales, mais je te dirais qu’on sait très bien où on va.

PRESSE. – Est-ce qu’il y a des certitudes ?

SB. – Oui, il y en a une. Nous allons repêcher le premier joueur au total de cet encan. Il est fabuleux.

PRESSE. – Avez-vous eu des propositions pour ce premier choix-là, et si oui, de quelle valeur ?

SB. – Non. Aucune.

PRESSE. – Mais vous en avez eu pour les choix 10 et 12 de cette première ronde.

SB. – Il y a des tractations qui se font pour tous les choix, mais pour le premier over all, non. Je n’ai vraiment reçu un seul appel là-dessus. C’était comme une évidence.

PRESSE. – On sait qu’Alexis Lafrenière, présumé premier choix, est venu à Rimouski il y a quelques jours. Comment s’est déroulée la rencontre avec lui et sa famille ?

SB. – Très belle rencontre avec les parents. On aimerait faire ça avec tous les joueurs. Cette année, nous avons eu la chance de rencontrer beaucoup des joueurs très intéressants de la première ronde, entre autres, et des rondes subséquentes. Quelques parents aussi. Ils ont pu aussi parler avec les entraîneurs. Mais d’avoir le temps de les côtoyer pendant toute une journée, c’est plus rare, plus difficile, et c’est une belle opportunité que nous avons eue de pouvoir échanger et de voir que nous avions des atomes crochus.

PRESSE. – Dans le dernier mois, tu as eu l’occasion d’en rencontrer plusieurs joueurs ?

SB. – On a rencontré beaucoup de joueurs de Montréal, lors d’une journée complète avec nos dépisteurs là-bas, et à Trois-Rivières, à Québec, Lévis, Rivière-du-Loup. Oui, on a fait beaucoup de rencontres.

PRESSE. – Et cela te dit quoi ?

SB. – C’est une belle cuvée, ce sont de beaux jeunes. C’est certain que les agents les formatent un peu dans tout ce processus, mais quand on arrive en rencontre avec eux, on essaie de faire sortir le naturel un peu et ce furent de très très belles rencontres.

PRESSE. – A-t-on exagéré l’importance de ce repêchage que l’on dit unique dans son genre aux 10 ans environ, quant à la qualité de ce qu’il y a sur la table ?

SB. – C’est difficile à dire au moment où on se parle. Ces jeunes n’ont pas encore donné un coup de lame dans notre circuit. C’est par la suite que l’on pourra mesurer tout ça. On se rappellera du draft de Bourque, Chabot, Galipeau et compagnie. Ce fut une très belle cuvée qui vient de se terminer.

PRESSE. – On dit un peu partout que les 12 à 15 premiers joueurs qui seront repêchés pourront se tailler un poste dans la LHJMQ dès la saison prochaine. Tu es en accord avec cette notion ?

SB. – Dès l’an prochain, oui, pour la plupart. Mais encore là, il y a toute la dynamique des joueurs des Maritimes qui veulent plus ou moins se pointer. Ça ne complique pas la tâche, mais je dirais que pour nous, on va penser très sérieusement, au 12e rang, à repêcher un récalcitrant, parce qu’on est à une position très stratégique et nous avons les moyens de convaincre les Maritimers de venir chez nous. On a une belle filière.

PRESSE. – Beaucoup de récalcitrants ?

SB. – Il y en a quelques uns. On peut penser à Justin Baron (NE) et Alex Newhook (TN). Billy Peach (NE) qui branle dans le manche aussi.

PRESSE. – Le fait que seulement 10 équipes des 18 de la LHJMQ qui ont à ce jour le droit de parler en première ronde, est-ce que ça change la donne, ou encore la façon de travailler de chacun ? On sait que Rimouski parle 1-10-12, mais Baie-Comeau et Drummondville notamment parleront chacun deux fois entre le 1 et le 10 de Rimouski. Ça change la façon de se préparer ?

SB. – On est bien au fait de tout ça et je dirais que ça change tout. Parce que 10e et 12e, il y a des possibilités de s’avancer, des possibilités de reculer, des possibilités de faire un pont, de faire fructifier ton choix avec des choix de 2e ronde, tout en gardant un choix de première ronde. Tout est possible de ce côté-là. Les scénarios sont sur la table. Reste à les évaluer quand ils arriveront. Mais il est certain qu’il y a 8 équipes en ce moment qui, plus on s’approchera de la date ultime ce samedi 03 juin, plus les choix au repêchage vont prendre une valeur inestimable. Parce que vouloir repêcher en 1re ronde cette année, c’est un luxe que tout le monde ne peut pa se le permettre.

PRESSE. – Il est à savoir que les 8 clubs qui ne parlent pas, dans le moment en première ronde, doivent avoir un appétit assez féroce et voudront trouver quelque chose qui leur permettront de parler en 1re ronde. Rappelons-nous Rimouski, quand il a repêché Alex-Olivier Voyer il y a deux ans. L’Océanic n’était pas là en 1re ronde.

SB. – Non et l’an dernier, nous avons essayé. Dans notre plan initial, c’était de bouger Simon (Bourque) à Noël. On a quand même essayé de l’échanger lors du draft et de transposer ces valeurs-là, et cela été impossible de faire quoique ce soit. Les équipes n’étaient pas prêtes à bouger encore. Cette année, ce sera la même chose, Il y a des équipes qui seront très très agressives. Reste à voir comment on pourra améliorer notre situation, parce que toutes les décisions que l’on va prendre viseront à améliorer le sort de notre organisation.

PRESSE. – Y va-t-on par position, selon les joueurs qui nous manquent, ou si on y va selon le meilleur joueur disponible ?

SB. – On y va toujours par le meilleur joueur disponible. C’est certain qu’en ayant trois choix de première ronde, ça nous permet d’équilibrer tout ça et de faire une bonne semence. Mais on va essayer d’éviter (ici) de dévoiler nos besoins les plus importants. Parce que tout le monde essaie de savoir qui va prendre qui, à quelle position. En ce moment, c’est un jeu d’échec qui est amorcé.

PRESSE. – Tu n’as pas de choix en 2e ronde. C’est quelque chose qui te tenterait que de parler en 2e ronde ?

SB. – Ça me tente tout le temps d’avoir de bons choix au repêchage. Je ne te le cacherai pas. Reste à savoir si c’est faisable. Mais je te le dis : cela va s’animer énormément au niveau des tractations à partir du moment où, dès mercredi, tous les 18 directeurs généraux seront sur place, sur le plancher, dans le même endroit.

PRESSE. – Tu as actuellement 43 joueurs sur ta liste de protection. Quand tu regardes les joueurs obtenus dans les deux derniers repêchages qui sont toujours sur ta liste, y a-t-il de la place pour vraiment en rajouter 18 cette année, au repêchage de samedi ?

SB. – C’est une bonne question. Je pense qu’il y a toujours de la place pour une organisation pour avoir des joueurs prometteurs. Il faut savoir aussi qu’il y a beaucoup de gars que nous allons repêcher qu’on n’a pas dans l’optique de les faire jouer la saison prochaine. On doit renflouer notre banque de joueurs en ce moment. On a besoin d’un peu plus de joueurs qui seront issus du midget AAA, qui seront dans le junior AAA, dans le junior A dans les Maritimes, pour nous aider à avoir un peu plus de profondeur, quand on a des blessures à certaines positions. Il faut améliorer ça absolument.

PRESSE. – Votre façon de repêcher confirmera-t-elle votre appellation d’équipe de toute une région samedi ?

SB. – Nous avons rencontré tous les gars plausibles à Rivière-du-Loup. Nous avons également parlé longuement avec Christian (Caron). Michel Ouellet les a beaucoup épiés également cette année et il est évident que nous avons un intérêt certain pour les gars de notre région. Mais on évite de le crier sous tous les toits.

N.D.L.R. – Voilà qui complète la première moitié de la mêlée de presse de Serge Beausoleil mardi, à une heure du départ de la délégation de Rimouski vers les assises de la LHJMQ, à Saint John. La deuxième moitié suivra en ligne mercredi.

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