Du moins, donner les réponses qu’il pouvait. On sent qu’il y a des choses qui ne sont pas décidées, tandis que des décisions sont à venir, selon les transactions qu’il pourra réaliser, ou encore selon les choix annoncés par les autres équipes. On verra dans les réponses que toutes les avenues sont devant les décideurs de l’Océanic. Lesquelles emprunteront-ils ? « Contrôlons ce qu’on peut contrôler », disait Clément Jodoin. C’est un peu et même beaucoup ce qui se passe, chez l’Océanic.

Voici donc la deuxième moitié de cette mêlée de presse de mardi avant-midi, questions et réponses. La première moitié a été publiée  mardi soir. Bonne lecture.

PRESSE. – Des transactions sont conclues, au moment où on se parle ?

SB. – Il y a des choses en tractation, et ce, très solides. Je ne dévoilerais pas des transactions, même s’il y en avait. Mais il est certain que de notre côté, on planche sur plusieurs dossiers. Il y a des offres qui ont été faites, des offres qui nous ont été faites aussi. En ce moment, il n’y a rien de concrétisé, mais il y a des choses sur la table, c’est sûr.

PRESSE. – Tu sens que ça bouge plus que dans les années passées ou c’est un mouvement normal ?

SB. – À vrai dire, c’est plutôt tranquille au moment où on se parle. Je pense que ça va s’accentuer ce rythme-là à partir de mercredi. Lundi, très peu d’appels, alors que tout le monde était à se préparer pour se rendre à Saint John mardi. Il n’y a que les journalistes qui appelaient lundi.

PRESSE. – Donc, l’Océanic n’a rien de confirmé pour la période des transactions qui sera annoncée vendredi matin.

SB. – Non, il n’y a rien de paraphé au moment où on se parle. Mais il y a des choses sur la table.

PRESSE. – Les prix à payer sont-ils élevés, ou tu sens que les prix à payer sont élevés ou vont être élevés d’ici la fin du repêchage samedi ?

SB. – Ce qui est élevé actuellement est la valeur des choix au repêchage. Ce n’est inhérent à cette année. Plus tu approches du moment ultime, plus les gens frétillent, plus tout le monde veut être impliqué, plus chacun veut faire sa marque et parfois, le rationnel prend le bord. C’est pourquoi nous (l’Océanic) sommes dans une position qui est très intéressante. Oui, on a trois choix de 1^re ronde, mais en en a aussi 2 en 3^e, 2 en 4^e, 2 en 5^e, 2 en 6^e, 2 en 8^e. Ce sont des choix qui peuvent bouger, qui peuvent nous amener à améliorer notre sort pour 2018 aussi. Tu sais que souvent, un choix de 5^e ronde en 2017 peut valoir un choix de 4^e ronde en 2018. Le jeu en vaut la chandelle quelque fois

PRESSE. – La qualité des joueurs des Maritimes, lesquels se sont révélés au dernier Challenge à Blainville-Boisbriand, changera-t-elle un peu la dynamique des joueurs du Québec, justement en raison de la qualité de ces joueurs aux Maritimes ?

SB. – Il ne fait aucune doute que pour nous, avec les (Alex) Newhook, (Dawson) Mercer, (Justin) Baron,  Bellamy et (Bailey) et (Jaxon) Peach sont des gars qui pourraient sortir dans les 10 premiers. Cependant, comme il y a 8 clubs francophones sur 10 dans les 10 premiers choix, cela m’étonnerait que ces cinq joueurs-là – d’autant plus qu’il y en a d’autres qui branlent dans le manche, à tort ou à raison – trouvent preneurs. Ça vient fausser un peu toutes les données. Cela va peut-être décaler certains joueurs, mais il y a une belle profondeur.

PRESSE. – Mais le palmarès de Rick Melanson, recruteur de l’Océanic dans les Maritimes depuis belle lurette, est tellement bon qu’il va peut-être convaincre l’Océanic d’y aller de certains choix.

SB. – Il n’a pas à convaincre qui que ce soit. On les a vus, ces joueurs et lui, il les a épiés énormément. Cela fait 22 ans que Rick est avec nous et nous avons bien hâte de le retrouver cette semaine à Saint John. C’est un gars qu’on adore, qui est avec nous depuis le début, pratiquement et évidemment que ses lectures sont très appréciées et très considérées.

PRESSE. – Avec le passage des Boland, Trainor, MacKinnon, Crosby et autres joueurs, tu crois que cela peut influencer la décision de certains joueurs des Maritimes à accepter de se présenter à Rimouski ?

SB. – Je pense à un joueur comme Dawson Mercer qu’on a vu au Challenge, qui a été un ou sinon le meilleur avec Samuel Poulin au Challenge il y a quelques semaines, c’est un joueur qui vient de Terre-Neuve et je pense que si Ty Boland lui lâche un coup de fil, il va apprécier et il va savoir un peu plus qui on est. Bailey Peach branle un peu dans le manche en ce moment et on tente un peu de le rencontrer à Saint John et voir de quel bois il se chauffe. Il vient de Cole Arbour et aux dernières nouvelles, on a eu un joueur pas pire qui venait de Cole Arbour aussi. Il y a là une certaine filiation, disons…

PRESSE. – Travaillez-vous en parallèle, avec le fait de vieillir un peu l’équipe, aussi ?

SB. – Oui. C’est pourquoi j’indiquais qu’il y a des choses sur la table en ce moment et nous avons aussi beaucoup de joueurs qui sont de l’édition de l’an dernier qu’on aime et qu’on apprécie. Je pense qu’il faut faire un amalgame de tout ça, un mélange très intéressant. C’est pour ça qu’on a de multiples scénarios. C’est assez intéressant ce qui s’en vient. On a beau à prendre des décisions. C’est pour ça qu’on est là.

N.D.L.R. – Voilà qui complète la deuxième moitié de la mêlée de presse de Serge Beausoleil mardi, à une heure du départ de la délégation de Rimouski vers les assises de la LHJMQ, à Saint John. La première moitié a été publiée en ligne mardi.