Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Hockey

Retour

02 juin 2017

Présentation de l’espoir #2: Samuel Poulin

Collaboration - LHJMQ

©Gracieuseté - LHJMQ

La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre. En 1989, Patrick Poulin donnait ses premiers coups de patin dans l’uniforme des Lasers de St-Hyacinthe. Deux ans plus tard, il faisait partie des meneurs du circuit avec une récolte de 138 points en 56 matchs. Plus de 25 ans se sont écoulés et aujourd’hui, c’est son fils Samuel qui se retrouve sous les projecteurs du Circuit Courteau. 

« Je n’étais âgé que de deux ans quand mon père a pris sa retraite de la LNH. Je n’ai donc pas de souvenir précis de sa carrière; mais c’est quand même tout un atout pour moi. Il m’aide beaucoup, il est toujours là pour me conseiller quand j’en ai besoin. Malgré tout, il ne me met pas de pression. C’est important pour lui; comme pour moi, de tracer mon propre chemin. Mon objectif est le même que lui à l’époque; je veux jouer chez les professionnels » , explique avec aisance le meilleur pointeur du Collège Esther-Blondin lors de la saison 2016-2017.

Le colosse de 6’01 et 198 livres est considéré comme le deuxième meilleur espoir en prévision du repêchage de la LHJMQ qui se tiendra samedi au Harbour Station de Saint John. Le directeur de la centrale de soutien au recrutement de la LHJMQ, Carl Bouchard, le décrit comme un attaquant de puissance qui possède tout de même une touche de finesse.

« Il est travaillant, robuste et il protège bien la rondelle. Son tir est puissant et en plus, il a amélioré son coup de patin. Avec son sens du jeu au-dessus de la moyenne, son gabarit et son éthique de travail, je n’ai aucun doute qu’il connaîtra une belle carrière », explique-t-il.

Combatif

Le Phénix du Collège Esther-Blondin n’a pas connu d’excellentes séries éliminatoires. Leur saison régulière a d’ailleurs été ponctuée de hauts et de bas.

« On a eu quelques séquences de défaites… Mais je ne suis pas le genre de joueur qui se décourage facilement. Je n’arrête pas de travailler, même quand on tire de l’arrière », explique celui qui lance les noms de Jamie Benn et Leon Draisaitl lorsqu’on lui demande d’énumérer des joueurs professionnels qui pratiquent le même style de jeu que lui.

« Ce sont des gros bonshommes qui savent quoi faire avec la rondelle. Je pense être en mesure d’amener beaucoup d’offensive. J’ai une bonne vision du jeu, je repère bien mes coéquipiers et je considère amener beaucoup d’énergie sur la glace en terminant mes mises en échecs », explique-t-il.

Comme le hockey est de plus en plus rapide, il entend multiplier les cliniques de powerskating au cours de l’été. Il estime que ces techniques lui permettront de devenir un joueur encore plus complet.

« Rien d’étonnant dans cette déclaration » , estime son entraîneur Midget AAA, Paulin Bordeleau.

« C’est un jeune homme qui s’entraîne très fort en dehors de la glace, il sait où il s’en va et ne fait jamais rien à moitié. Je suis convaincu qu’il jouera junior dès l’an prochain. C’est un des bons joueurs en protection de rondelle que j’ai eu la chance de diriger. Il était fiable dans notre territoire et ce n’était jamais inquiétant de l’envoyer dans la mêlée en fin de rencontre avec une mince avance. »

L’an dernier, Poulin a inscrit 30 buts et ajouté 38 mentions d’aide pour un total de 68 points en 39 matchs seulement.

Une famille entière d’attaquant de puissance

Son père a joué 10 ans dans la LNH avec les Whalers, les Blackhawks, le Lightning et le Canadien. Son frère Nicolas, âgé de 20 ans, n’a encore jamais été repêché et espère attirer l’attention des recruteurs professionnels ou universitaires s’il est choisi pour disputer une toute dernière saison dans l’uniforme du Phoenix de Sherbrooke.

Même s’il assure qu’il ne bouderait aucune équipe, Poulin ne cache pas qu’une sélection par cette équipe l’enchanterait particulièrement.

« Pour mon adaptation d’un niveau à l’autre, ce serait facilitant d’avoir mon frère à mes côtés. Je ne vois pas d’inconvénient à être repêché ailleurs non plus, mais Sherbrooke est un marché très central et l’équipe s’occupe bien de ses joueurs. Je crois en mes chances… », sourit-il.

Comme le hasard fait parfois bien les choses, c’est justement le Phoenix qui détient actuellement le deuxième choix de la séance de repêchage.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média