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15 novembre 2017

Un paramédic présente des solutions pour améliorer le service ambulancier

Marc-Olivier Plante, de Rimouski, est paramédic pour la compagnie Cambi et il travaille un peu partout sur le territoire, à Rimouski, Saint-Fabien et Squatec. Il propose des solutions pour améliorer les services ambulanciers dans le secteur.

« Les gens croient à tort que la présence d’une ambulance est une meilleure garantie de sécurité, ce qui n’est pas nécessairement le cas à Saint-Fabien où les paramédics travaillent sur des horaires de faction plutôt qu’à l’heure. Par exemple, les paramédics en horaire de faction sont disponibles 24heures/24 pendant sept jours. Ceux qui demeurent en caserne doivent respecter un délai de cinq minutes pour partir sur un appel. Les paramédics demeurant à la maison doivent respecter un rayon de cinq minutes de la caserne. Lors d’un appel, ils ont sept minutes de jours et neuf minutes de nuit pour ce rendre au véhicule et ainsi ce rendre sur les lieux de l’intervention. Or, dans le cas d’un arrêt cardio-respiratoire, toutes les minutes comptent et les minutes pour se rendre à l’ambulance peuvent être fatales», explique M. Plante.

Dans les secteurs où on compte plus de 3 000 appels par année, comme c’est le cas à Rimouski, les paramédics travaillent à un taux horaire et ils sont toujours dans l’ambulance, stationnés à un endroit stratégique et prêt à partir. « Saint-Fabien faisant partie de la zone de Rimouski, le travail à l’heure pourrait être mis ne place pour des interventions plus rapides», indique M. Plante qui donne l’exemple d’un cas à Saint-Cyprien où les deux paramédics ont reçu un appel d’urgence pour un arrêt cardiaque alors qu’ils étaient rendus à la caserne pour déplacer l’ambulance à la demande de leur patron. « Ils ont mis une minute et demie à se rendre chez le patient qu’ils ont sauvé. S’ils étaient partis de chez eux, la situation aurait pu être différente».

Réorganisation des ambulances

M. Plante estime que les ambulances devraient être réorganisées pour mieux desservir le territoire. « Il manque d’ambulance à Rimouski, d’ailleurs celle de Saint-Fabien vient aider des fois. Il faut assurer une présence entre Trois-Pistoles et Rimouski, c’est clair», dit-il.

Cambi vient d’entreprendre la construction d’une nouvelle construction à Saint-Fabien pour les services ambulanciers, un investissement de plus de 400 000 $.

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