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16 novembre 2017

Les acteurs fauniques ne sont pas pris en considération, selon Sylvain Roy

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES. Le député de Bonaventure et porte-parole de l'opposition officielle en matière de forêts, de faune et de parcs, Sylvain Roy, soutient que les acteurs fauniques de la région et du Québec sont préoccupés par le manque d'écoute du gouvernement en ce qui a trait aux enjeux qui les concernent.

M. Roy s'est arrêté à Rimouski mercredi dans le cadre d'une vaste tournée entreprise dans le but d'aller à la rencontre de ces intervenants. Lors de son passage dans la région, il a notamment rencontré les gestionnaires de la Réserve faunique Duchénier, de la Seigneurie du lac Métis, de la Seigneurie Nicolas-Riou, ainsi que le professeur de l'Université du Québec à Rimouski, Martin-Hugues Saint-Laurent.

Le patrimoine faunique appartient à tous les Québécois, pas à quelques bien nantis qui essaient de récupérer certaines portions du territoire. -Sylvain Roy

« Sur le terrain, les gens nous le disent. Il y a une récurrence des mêmes arguments. Ils ne se sentent pas reconnus par le ministère comme un secteur à vocation économique. Les différentes interventions réalisées dans les derniers mois viennent déstructurer, d'une certaine manière, l'environnement faune au Québec », soutient le député péquiste.

Hausse du coût des permis de pêche et de chasse, augmentation du coût des baux de villégiature, fermeture de la chasse au caribou, interdiction de l'utilisation de poissons-appât et coupes chez les agents de protection de la faune sont autant de mesures dénoncées par les intervenants sur le terrain. Sylvain Roy rappelle que le secteur de la faune entraîne des retombées de près de 1,6 G$ au Québec, grâce à la présence de 700 000 pêcheurs et 300 000 chasseurs. Par ailleurs, 40 % des orignaux récoltés au Québec le sont au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.

« Le ministère n'a jamais voulu embarquer dans la 2e phase de l'étude sur les impacts économiques qui prenaient en considération l'impact des pourvoiries, des ZEC et des réserves fauniques. Un orignal, en termes économiques, vaut 9 000 $ dans une pourvoirie. Ce sont des retombées extrêmement importantes. Le ministère ne semble pas vouloir pousser les études pour donner l'heure juste sur les vraies retombées économiques du secteur faune au Québec », dénonce M. Roy.

Plateforme faune

Au terme de cette tournée, le député prévoit déposer en 2018 une Plateforme faune. Le document doit comprendre les préoccupations des acteurs de la faune des quatre coins du Québec.

« Cette plateforme n'aura pas été inventée à Québec, mais construite avec les acteurs sur le terrain. C'est ça le but du jeu. C'est sûr qu'on va avoir de l'arbitrage à faire sur certains enjeux, mais on part de nos principes de base: démocratisation, accessibilité, valorisation et équité. Le patrimoine faunique appartient à tous les Québécois, pas à quelques bien nantis qui essaient de récupérer certaines portions du territoire », indique Sylvain Roy.

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