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06 novembre 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Les sylviculteurs désirent une entente de trois ans

©Photo TC Media-Charles Lepage

NÉGOCIATIONS. Des représentants du Syndicat national de la sylviculture (SNS–CSN), de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN) ont présenté lundi, les grands enjeux de la quatrième ronde de négociations coordonnées de la sylviculture.

Environ 350 travailleurs du milieu sylvicole affiliés au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN) et de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) sont concernés par cette négociation.

 C’est un métier strictement manuel qui est payé à forfait. On doit défrayer notre transport pour se rendre sur les chantiers de travail, on a l’obligation de payer tous nos équipements et outils de travail. Avec le prix de l’essence qui grimpe, le travailleur est sollicité très souvent à débourser de ses poches.  -René Martel

Les enjeux prioritaires portent sur un partage plus juste de la richesse générée par leur travail et des mesures pour assurer l’application des droits des travailleurs en santé et sécurité au travail.

Les conventions collectives viendront à échéance le 31 décembre 2017. Ces jardiniers de la forêt recherchent une entente de trois ans. « Huit entreprises réparties dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi qu’en Mauricie sont concernées par cette négociation. Nos revendications portent principalement sur trois volets : l’aspect monétaire (12 % réparti sur trois ans), la santé-sécurité en milieu de travail et une date fixe pour le renouvellement de nos conventions collectives pour les huit entreprises impliquées dans cette négociation », commente René Martel, président du SNS-CSN.

Au cours des cinq prochaines années, le secteur forestier fera face à une pénurie de main-d’œuvre. « Près de 15 000 emplois devront trouver preneurs. Si on veut trouver du monde dans ce secteur-là, il faudra offrir de bonnes conditions de travail et il faudra que les travailleurs soient respectés. Contrairement à d’autres secteurs, si un travailleur sylvicole exerce son droit de refus pour sa santé ou sa sécurité, il le fait à ses frais. Ça n’a aucun sens. C’est un point majeur pour la négociation et il faut améliorer ce point-là », déclare Michel Tétreault, trésorier de la FIM-CSN.

De son côté, Nancy Legendre, présidente du Conseil central BSL-CSN insiste sur l’importance de valoriser le métier de travailleur sylvicole. « C’est un travail essentiel qui est un important maillon de l’industrie forestière qui dépend du travail de base fait par la sylviculture. Nous serons là pour les campagnes et les ressources au moment de la négociation afin d’appuyer ces travailleurs afin qu’ils aient des conditions de travail décentes. »

Les sylviculteurs sont des salariés saisonniers qui voient à entretenir et à régénérer les forêts du Québec afin d’assurer la pérennité de la ressource. Leur travail s’avère essentiel tant sur le plan de la protection de l’environnement que pour assurer à l’industrie forestière un approvisionnement à long terme.

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