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18 décembre 2017

Relocalisation du Paradis : le député de Rimouski s’engage dans le dossier

©Photo gracieuseté - Coop de solidarité Paradis

La Coopérative Paradis de Rimouski fait savoir qu’à la suite d’une rencontre en urgence avec le député de Rimouski, Harold Lebel, celui-ci s’est engagé à faire son possible pour faire aboutir le projet d’une construction neuve rue Saint-Germain est.

La présidente du Paradis, Valérie Mongrain, avait exprimé des craintes quant à l’avenir de l’organisme culturel qui rassemble 15 membres de la vie culturelle rimouskoise à la suite de la volonté énoncée par le maire de Rimouski, Marc Parent, de voir la Coop s’implanter dans la cathédrale de Rimouski.

Elle explique que M. LeBel s’est engagé à mettre de la pression sur le gouvernement provincial afin que le projet Paradis, étant donné l’urgence de la situation, soit une priorité dans les prochains mois : « M. LeBel partage notre inquiétude face aux enjeux actuels de la Coopérative et nous a confirmé son soutien pour le projet de construction neuve. À l’initiative du député, une rencontre sera organisée dans les meilleurs délais avec des représentants du ministre Jean D’Amour, du ministère de la Culture et des Communications, principal bailleur de fonds, et de la Coopérative Paradis  », précise Valérie Mongrain.

Inquiétudes pour l'avenir

La présidente insiste et rappelle que tout délai supplémentaire pourrait être fatal pour la pérennité de l'organisme. Une assemblée générale extraordinaire est convoquée à ce sujet le 18 janvier prochain où les 15 membres devront se prononcer quant à l’avenir du prochain projet de relocalisation sur lequel la Coop travaille depuis 12 ans.

C’est aux membres de prendre la décision concernant leur projet de relocalisation le 18 janvier prochain, et je vais m’assurer qu’ils puissent de faire de façon libre, éclairée et exempte de toute forme de pression de quelque nature qu’elle soit. -Valérie Mongrain, présidente de la Coopérative Paradis

« Suite aux propos du maire Marc Parent en entrevue au Monde d’aujourd’hui et à Info-Réveil, ainsi que dans l’article publié dans l’Avantage du 15 décembre, je ne permettrai aucune forme de chantage envers la Coopérative Paradis et ses membres. C’est aux membres de prendre la décision concernant leur projet de relocalisation le 18 janvier prochain, et je vais m’assurer qu’ils puissent de faire de façon libre, éclairée et exempte de toute forme de pression de quelque nature qu’elle soit », ajoute Mme Mongrain.

Une question de mois

Le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Guy Caron, a confirmé que la ministre de Patrimoine Canadien, Mélanie Joly, était au courant du dossier, mais qu’advenant le cas que le fédéral décide d’analyser la demande formulée par le maire de Rimouski de réintégrer le Paradis dans la Cathédrale, il faudrait fort probablement compter sur plusieurs mois de délai : « Cela dépend de la vitesse à laquelle le projet serait soumis, si c’est bien ficelé et que les fonctionnaires font leur travail rapidement, ça peut être une question de mois. J’ai rencontré Mme Joly et je l’avais rencontrée également peu après que le Conseil de la culture l’ait rencontrée il y a un peu plus d'un an. Elle semble trouver que c’est un beau projet. Toutefois, on sait que ce ne sont pas nécessairement les ministres qui décident, mais les fonctionnaires en arrière. »

M. Caron ajoute que le gouvernement fédéral n’investit pas dans les infrastructures religieuses, mais que le Fonds du Canada pour les espaces culturels pourrait être approprié pour un projet comme celui-ci : « S’il s’agit d’un projet culturel, on peut explorer les possibilités. Mais il faudra faire application et passer à travers les étapes du processus. »

Il précise toutefois que le choix de la fonction future de la cathédrale ne lui revient pas. « Si la Ville de Rimouski, la Coop Paradis et l’Archevêché souhaitent aller dans cette direction, j’y travaillerais, car c’est mon rôle de faciliter des projets dans la communauté. Mais je travaille dans le cadre de ce que je peux faire. »

Délais pour une désacralistation

Le 29 novembre, le chancelier de l’Archevêché, Yves-Marie Melançon, soutenait qu'une éventuelle démarche de désacralisation de la cathédrale de Rimouski pourrait prendre jusqu’à trois ans.

L'Archevêché de Rimouski confirme ce lundi matin que le processus de désacralisation ne peut se faire que lorsqu'un projet sera définitivement confirmé, et que ce n'est pas le cas présentement.

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