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22 décembre 2017

Une seule ambulance disponible à Rimouski

TC Media a appris que dans une fenêtre d’au moins deux heures lundi en soirée, une seule des quatre ambulances de Rimouski était disponible, une situation qui dénote un manque de temps ambulancier, selon la Fraternité des paramédics de La Mitis - Rimouski-Neigette.

Le président de la Fraternité des paramédics de La Mitis – Rimouski-Neigette, Jérémy Landry, a procédé à une vérification des renseignements fournis : « À notre connaissance cette journée-là, une équipe a fini à 18 h, une autre à 19 h, il y avait une équipe qui finissait à 23 h mais qui était en transfert à Québec et une équipe qui finissait à 21 h, qui était sur un appel aux alentours de 18 h 50, mais qui aurait pu répondre à un nouvel appel le cas échéant, car l’événement en question ne comportait pas de blessé à transporter. »

M. Landry précise que de jour, quatre ambulances sont présentes pour le territoire de Rimouski-Neigette en temps normal, et deux la nuit, et que lorsque toutes les ambulances de Rimouski sont occupées, celle de Saint-Fabien ou celles de Mont-Joli peuvent être appelées.

Il ajoute que contrairement à ceux de Rimouski, les paramédics de Saint-Fabien jour et nuit et Mont-Joli la nuit, sont toutefois soumis à des horaires de faction, ce qui peut augmenter le délai d’intervention.

Ajouter du temps ambulancier

Même si la situation n’était pas critique lundi, le président explique que cet état de fait n’est pas inhabituel : « Une ambulance disponible pour un territoire de près de 60 000 résidents, ça n’est pas assez. Une des solutions pour pallier le problème serait l’ajout de 40 heures de temps ambulancier sur le territoire. »

M. Landry explique en effet que de temps à autre, les paramédics font des quarts de travail inférieurs à leurs 12 heures habituelles en raison d’ajustements à leurs horaires, faisant en sorte qu’ils effectuent de plus « petits » quarts de travail, ce qui peut expliquer que les soirées comme lundi, le nombre d’ambulances disponibles soit moins élevé.

Le président précise aussi que généralement lorsqu’un transfert vers Québec est planifié, un ajout de véhicules peut être autorisé pour pallier le manque d’ambulance sur le territoire.

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