Il y a sept ans, les grandes marées causaient des millions de $ en dommages

TEMPÊTE. Il y a sept ans, les grandes marées déferlaient avec une rare intensité sur les côtes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

Un cocktail de conditions météorologiques exceptionnelles a causé pour plus de 20 M$ de dégâts dans l'Est-du-Québec, le 6 décembre 2010, notamment à Sainte-Flavie et Sainte-Luce.

Plusieurs dizaines de riverains ont été chassés de leur maison en raison des grandes marées. Des portions de route ont été arrachées sous la force des vagues et des secteurs complètement inondés.

Selon un rapport de la Sécurité publique du Québec de 2013, Québec a versé 21,1 M $ à des résidents ou organismes du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, des Iles-de-La-Madeleine et de la Côte-Nord. Le nombre de sinistrés dédommagés a atteint près de 500 personnes. Soixante-douze résidences ont dû être démolies, 18 déplacées et une trentaine ont nécessité des réparations majeures. À Rimouski, la marée a atteint un niveau record de 5,54 mètres, ce qui ne s'était pas vu depuis 110 ans.

« Ce fut l'effet de surprise. Il y a des grandes marées à chaque année mais on ne s'attendait pas à une telle ampleur » confiait quelques années plus tard l'ex-maire de Sainte-Luce, Gaston Gaudreault.

Dans cette municipalité seulement, 46 permis de démolition ont été émis tandis qu'à Sainte-Flavie, 26 résidences ont été démolies, 13 déplacées et 16 sont demeurées sur place malgré les dommages.

Depuis presque sept ans, Sainte-Flavie a entrepris une réflexion avec le support de l'UQAR et de la MRC de La Mitis dans le cadre d'un programme d'accompagnement des communautés.En 2011, la MRC de La Mitis adoptait un règlement interdisant toute construction à moins de 30 mètres des berges.

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