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06 décembre 2017

Un nouveau programme collégial en soutien au secteur manufacturier

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

MÉCANIQUE INDUSTRIELLE. Le Cégep de Rimouski offre, depuis le début de l'année scolaire, un nouveau programme d'attestation d'études collégiales (AEC) permettant de répondre aux besoins de main-d'œuvre chez les entreprises du secteur manufacturier de la région.

Unique au Québec, l'AEC en supervision de l'entretien d'équipement de production permet aux étudiants de demeurer à l'emploi de leur entreprise pendant la durée de leur formation. Le programme a été développé en partenariat avec des entreprises du Bas-Saint-Laurent, dans le but de répondre à leurs besoins. Selon le collège, plus d'une vingtaine d'entreprises de la région tous secteurs d'activité confondus recherchent une main-d'œuvre dans ce domaine.

S'échelonnant sur 10 mois à raison de deux jours par semaine, cette formation est à mi-chemin entre le diplôme d'études professionnelles en mécanique et le diplôme d'études collégiales en technologie de la mécanique industrielle. « C'est une formule novatrice qui permet aux étudiants de suivre la formation en classe et ensuite d'aller en apprentissage. On fait une alternance quotidienne. En plus, on va pouvoir faire une reconnaissance des acquis pour certaines compétences du programme puisque l'étudiant évolue dans l'entreprise en continu », explique la directrice adjointe à la Direction générale, Service des formations continues du Cégep de Rimouski, Linda Viel.

Les entreprises impliquées

Des entreprises de la région ont collaboré à la conception du programme. C'est le cas pour Miralis. L'entreprise de Saint-Anaclet y voit de belles occasions à travers ce programme. « On a besoin de personnes qui sont capables de faire du diagnostic, de l'analyse, de la résolution de problèmes et qui sont capables de mettre en place des plans de maintenance préventive. On fait beaucoup d'investissements. Quand on en fait, on ne veut pas que ça se traduise par la perte d'emplois. Au contraire. On veut conserver les emplois qu'on offre dans la région. C'est très important pour nous », souligne le directeur Qualité et Formation chez Miralis, Dominique Légaré.

Le développement de ce programme n'a pas été une mince tâche pour le collège. « On doit suivre des étapes très rigoureuses. Dans ce contexte, on ne peut pas écrire un nouveau programme comme ça et le mettre en œuvre. Il faut absolument qu'on démontre la pertinence du besoin, bien démontrer que la fonction de travail est existante et transférable dans plusieurs entreprises et finalement bien élaborer le programme de formation avec toutes les compétences avec ce qu'exigent les devis du ministère de l'Éducation », précise Mme Viel.

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