Deuxième mandat de cinq ans pour le recteur de l’UQAR

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Jean-Pierre Ouellet rempile pour un deuxième mandat à titre de recteur de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour les cinq prochaines années, une décision confirmée par le gouvernement du Québec.

À 57 ans, cet étudiant de première génération et premier diplômé de l’UQAR à diriger l’institution universitaire dresse un bilan positif de ses cinq dernières années de direction, malgré un contexte qu’il qualifie de difficile sur le plan financier comme sur le plan démographique, alors que la région compte de moins en moins de jeunes : « Malgré cela, nous avons fait des avancées sur le plan de la formation et consolidé nos programmes d’études. Nous sommes plus présents sur notre territoire par le biais de la formation continue que nous offrons, de la région Chaudière-Appalaches jusqu’ à la Côte-Nord et passant par les Îles-de-la-Madeleine, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent. »

Sur le plan de la recherche, plusieurs chaires ont été ajoutées à l’offre de l’UQAR durant les dernières années, notamment la Chaire de recherche du Canada en géologie marine ou la Chaire de recherche du Canada en innovation sociale et développement des territoires. « Dans le secteur maritime, nous avons développé une collaboration internationale avec l’Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM).

Le recteur se dit fier d’avoir dirigé durant cinq ans une université de taille plus réduite que dans certaines régions du Québec, permettant aux étudiants une proximité soutenue avec le corps professoral : « Nous avons une belle qualité d’enseignement et les étudiants que nous formons arrivent « clé en mains » sur le marché du travail. »

Cinq grandes priorités

Jean-Pierre Ouellet, qui se dit déterminé, a ciblé cinq grandes priorités pour son nouveau mandat : « De nombreux défis nous attendent, dont le recrutement d’étudiants, le développement de nouveaux programmes, notamment dans le domaine de la santé, l’appui à la recherche et le positionnement de l’UQAR sur la scène internationale. »

L’université, qui présente cette année un budget déficitaire de 2,4 M$ selon les prévisions anticipées, devra également améliorer sa situation financière : « Dans les deux dernières années, le budget a été déficitaire de 700 000 $ pour l’année qui vient de finir, et de 1,3 M$ pour l’année précédente. Nous allons continuer nos efforts pour faire reconnaître le rôle particulier les universités situées en région, et le gouvernement a annoncé des réinvestissements », annonce le recteur, soulignant que le début de son nouveau mandat coïncide avec la production d’un nouveau Plan d’orientation stratégique pour l’université, un plan qui guidera les actions prioritaires pour les prochaines années. Le recteur précise que la communauté universitaire sera consultée dès l’automne.

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