06 septembre 2017

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©Photo tirée de Facebook

Le président de l'Association, Jonathan Bolduc, a pris la parole dans le but de souligner le caractère dangereux de certaines routes. Parmi les tronçons problématiques ciblés, il y a la Montée Bel-Air dont la chaussée s'est dégradée. Au cours de l'été, une jeune cycliste a eu un grave accident dans ce secteur. M. Bolduc a demandé si des solutions à court terme étaient envisagées par la Ville afin de remédier à la situation.

Le maire Marc Parent a affirmé qu'il ne faut pas limiter la réflexion uniquement à la Montée Bel-Air, alors que le 3^e Rang est aussi source d'inquiétudes chez certains citoyens. « Il y a des défis partout sur le territoire de la Ville de Rimouski. Lorsqu'on parle du 3^e Rang entre autres, il est important de se rappeler également qu'historiquement, il s'agit de routes de campagne qui ont été pavées au fil des années et pour lesquelles il n'y a jamais eu de travaux d'infrastructures majeurs. »

Solutions possibles?

M. Parent évalue les coûts de restauration complète de ce type de routes à 500 000 $ du kilomètre et que la Ville compte une cinquantaine de kilomètres de routes rurales sur son territoire. « On parle de projets majeurs en termes d'investissements. On a mandaté les services techniques pour mener une étude pour évaluer à quels endroits les investissements seraient les plus rentables. Si on augmente notre budget en infrastructures routières de 5 M$, c'est 10 cents du 100 $ d'évaluation qui sera prélevé directement sur le compte de taxes du citoyen », indique le maire.

L'Association Rimouski Ville cyclable a proposé d'inventorier les lieux jugés plus problématiques afin que des correctifs soient apportés. « Si on faisait état de l'ensemble et on répertoriait les endroits les plus dangereux, je pense qu'on pourrait tous être gagnants et mettre en place une stratégie pour améliorer la condition de nos parcours », estime Jonathan Bolduc.