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10 janvier 2018

Une tournée des municipalités pour le préfet de La Mitis en 2018

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

MANDAT. Le nouveau préfet de la MRC de La Mitis Bruno Paradis entamera dans la première moitié de 2018 une tournée des 16 municipalités du territoire pour connaître les besoins et les attentes des élus à l'égard de la MRC.

« Les besoins ont peut-être changé avec le temps et il faut se réajuster. J'ai moi-même certaines propositions à faire. L'embauche de personnel par exemple. Pour une ville comme Mont-Joli, ce n'est pas un problème, il y a un service, une direction des ressources humaines, mais un petit milieu comme La Rédemption n'a pas nécessairement les ressources. C'est un peu le nerf de la guerre aujourd'hui : trouver les bonnes ressources pour les affecter au bon mandat » commente le préfet, qui se voit par ailleurs comme un entremetteur entre les maires et la MRC et entre les maires eux-mêmes.

Je veux être très terrain. J'aime parler de développement et chaque municipalité a sa particularité pour développer, a son importance. -Bruno Paradis

« Je veux être très terrain. J'aime parler de développement et chaque municipalité a sa particularité pour développer, a son importance : le lac des Cèdres à Sainte-Jeanne, la grotte à La Rédemption, la plage de Sainte-Luce. Le lien, on ne le voit pas toujours, mais le bois qui est ramassé à Saint-Charles Garnier et La Rédemption est traité à Price et à Luceville. Si on n'avait pas cette relation avec le haut-pays, on ne pourrait pas nourrir nos usines et faire travailler notre monde en bas » ajoute M. Paradis, conscient que le sentiment d'appartenance est difficile à créer.

Un projet comme le parc régional de la rivière Mitis pourrait être un moyen d'y parvenir, estime le préfet qui est aussi président de ce parc reconnu légalement depuis l'été dernier. Des démarches ont été entreprises auprès de différents ministères pour l'obtention d'un statut régional. « Ce qu'on essaie c'est de développer l'offre tout au long de la rivière. Nous disposons d'un budget de 15 000 $ de la MRC cette année » signale M. Paradis qui, à 38 ans, est probablement l'un des plus jeunes préfets du Québec.

Éolien

Développement. Un maître-mot dans le discours du préfet qui veut profiter des redevances éoliennes pour développer son coin de pays. « On reçoit beaucoup d'argent. Une partie va à un fonds de développement qui n'a pas été touché depuis plusieurs années. Cet argent (600 000 $ à 700 000 $) dort, c'est inconcevable. Je voudrais que les municipalités puissent appliquer sur ce fonds pour financer des projets structurants » dit-il.

À l'instar de ses prédécesseurs, Bruno Paradis voit la MRC comme une coopérative de services. « C'est ainsi qu'il faut voir ça. Je veux travailler beaucoup l'approche-client » souligne le préfet qui, à l'instar des autres maires qui forment le conseil de la MRC, en veut pour son argent.

Dans ce sens, le retrait de la Ville de Mont-Joli et de Sainte-Luce du service incendie de la MRC incite à une réflexion. « On veut que le directeur actuel qui a aussi le mandat de coordination fasse venir tout le monde, à la fois les pompiers, les chefs-pompiers, les municipalités pour réfléchir à ce que l'on veut se donner dans l'avenir » conclut Bruno Paradis.

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