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18 janvier 2018

Les Fusiliers du Saint-Laurent sont en manque de recrues

La pénurie de main d’œuvre affecte l’unité de réserve de l’armée canadienne les Fusiliers du Saint-Laurent, dont les membres sont au nombre de 124 sur un effectif autorisé de 271, selon le sergent Sylvain Dionne, représentant des affaires publiques de l’unité à Rimouski.

Le sergent Dionne explique que le nombre d’effectifs chez les Fusiliers du Saint-Laurent est en baisse depuis cinq ans, et ce dans les trois manèges de l’unité, Matane, Rivière-du-Loup et Rimouski : « Nos employés types sont des étudiants. Il est normal que plusieurs quittent pour l’armée régulière ou la vie civile après leurs études. Mais ce qu’on observe c’est que les étudiants se tournent davantage vers des emplois qu’ils peuvent exercer tout de suite, et ce, malgré les avantages que nous proposons. Et le nombre d’emplois disponibles sur le marché du travail ne joue pas en notre faveur. »

Il précise que la longueur du processus rigoureux de recrutement peut aussi constituer une barrière pour les étudiants : « Ce processus est nécessaire et en plusieurs étapes, il inclut tests physiques, écrits, un test médical, des entrevues, plusieurs vérifications et peut prendre, si tout va bien, de un à deux mois. Beaucoup de jeunes se découragent. »

Selon les statistiques de l’unité, les Fusiliers sont passés de 248 en 2012 à 180 en 2015. Ils sont cette année 124, essentiellement à temps partiel : « Ceux qui sont là doivent travailler plus fort pour accomplir les mêmes tâches et exercices que s’ils étaient 271. Ce quota a d’ailleurs été diminué en 2015 par l’armée, auparavant il s’élevait à plus de 400. »

Le sergent Dionne indique que pour pallier ce manque de recrues, les Fusiliers ont cherché à recruter des travailleurs saisonniers il y a quelques années, mais sans résultats concrets. « C’est certain que si nous continuons à diminuer, les effectifs administratifs risquent également de baisser et ultimement, nous pourrions fermer. »

Engouement en Techniques policières

Véronique de Forestville, étudiante en technique policière au Cégep de Rimouski, vient d’obtenir son assermentation chez les Fusiliers. Devenue réserviste à temps partiel, elle explique que cet emploi lui permet de se maintenir en forme et de s’entrainer à son futur métier et ajoute que les tests prérequis sont tout à fait faisables.

« C’est excellent pour les étudiants de cette branche. Ici, ils apprennent le métier de fantassin et les cours de base, entre autres, le maniement des armes, la discipline, ou travailler en groupe. Il s’agit d’être disponible un soir par semaine et deux fins de semaines par mois. Les cours sont à temps plein l’été et nous payons les frais de scolarité, si les membres passent leur cours et qu’ils restent actifs », explique le sergent Dionne.

Toutefois, il ajoute qu’une fois avoir gradué de l’école nationale de police du Québec, ces membres ont tendance à se concentrer sur leur emploi dans les forces policières et abandonnent les Fusiliers. 

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