18 janvier 2018

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« La téléorthophonie, c’est un service d’orthophonie à distance, tout simplement. », précise Elie Belley-Pelletier, directeur général de la Clinique. « Les études démontrent qu’il s’agit d’une manière tout aussi efficace de traiter plusieurs troubles de langage et, constatant les besoins urgents des familles, nous avons choisi de les rendre accessibles partout au Québec. »

Résoudre les enjeux d’accessibilité

Les problèmes d’accessibilité aux services d’orthophonie sont nombreux au Québec, les patients étant souvent divisés entre d’importantes listes d’attente au public et des services privés très coûteux. En région, la situation est encore plus difficile puisque le marché privé est très peu développé et qu’il existe plusieurs enjeux liés à la disponibilité de personnel. 

C’est pour résoudre cet enjeu que la Clinique propose dès aujourd’hui cette nouvelle gamme de services pour les enfants de tous âges ainsi que pour les adultes. La thérapie est offerte à un taux horaire de 90$ de l’heure, soit bien en dessous de la moyenne provinciale. Les clients peuvent consulter l’offre à l’adresse orthophoniesociale.org, sous l’onglet « Téléorthophonie ».

« La clé pour le développement du langage des enfants, c’est l’intervention précoce. », indique Sarah Bérubé-Lalancette, orthophoniste et directrice Clinique. « Plus l’intervention professionnelle se fait tôt, plus on donne de chance aux enfants d’avoir un cheminement scolaire normal. De plus, plusieurs autres troubles de communication comme le bégaiement, les troubles de voix ou la dysphasie se traitent très bien à distance. » 

Innover en partenariat

Grâce à un appui financier de la Ville de Québec dans le cadre du projet Québec ville entrepreneuriale, la Clinique d’orthophonie sociale a investi près de 65 000$ pour développer une application mobile et l’expertise nécessaires pour rejoindre la clientèle en besoin, peu importe leur situation géographique au Québec. 

Des partenariats sont en développement avec divers organismes en région pour accueillir les familles et leur prêter un endroit propice à cette nouvelle catégorie de thérapie. Un projet pilote a d’ailleurs eu lieu avec succès cet automne avec le groupe Acti-Familles dans la MRC du Témiscouata. « C’est important pour nous d’être en lien avec les acteurs locaux. Ça fait partie de notre philosophie d’entreprise collective. », conclut monsieur Belley-Pelletier.