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Retour19 janvier 2018
Propos de Lafrenière : l'Assemblée nationale rectifie les faits
Lors d'un point de presse tenu le 19 janvier 2018, le Commissaire de l'Unité permanente anti-corruption, M. Robert Lafrenière, a affirmé que « le 8 janvier [l'UPAC] a reçu une missive de l'Assemblée nationale qui touchait l'immunité parlementaire.
Suite à cette correspondance-là, on a été obligé d'annuler et de mettre l'enquête en suspens. Donc les rendez-vous qui avaient déjà été pris, on a été obligés de les canceler [sic]. Je nommerai pas, je nommerai pas les personnes qu'on devait rencontrer. On a reçu une correspondance de l'Assemblée nationale le 8 janvier qui faisait état de l'immunité parlementaire et à partir de ce moment-là par prudence on a mis l'enquête en suspension.»
L'Assemblée tient absolument à rectifier les faits. La lettre qu'a évoquée le Commissaire est une correspondance entre procureurs relativement à la procédure pour des dossiers en cours. Le Commissaire se sert donc de cette correspondance entre procureurs pour justifier l'annulation de rencontres avec des députés, ce que l'Assemblée nationale n'a jamais demandé. D'autant qu'elle ignorait que l'UPAC avait planifié des rencontres avec des députés.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale a toujours manifesté le désir de collaborer aux enquêtes en cours, pour autant que celles-ci soient menées dans le respect des principes de droit parlementaire.
L'Assemblée considère qu'il n'est pas approprié de commenter une affaire qui fait l'objet ou qui peut faire l'objet de procédures devant les tribunaux. Elle n'émettra donc aucun autre commentaire.
CNW Telbec
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