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31 janvier 2018

La Ville de Rimouski sera gestionnaire du nouveau complexe sportif Desjardins

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

C’est la Ville de Rimouski qui assurera la gestion du complexe sportif Desjardins, actuellement en chantier et dont l’ouverture est prévue pour janvier 2019.

La Ville de Rimouski confirme qu’après l’analyse de trois options, les deux autres modes de gestion, par entreprise privée ou par organisme à but non lucratif (OBNL), ont été mis de côté. « Nous avons tout de suite mis de côté l’entreprise privée en raison de l’absence d’entreprises privées spécialisées dans la gestion d’installations sportives dans la région », explique le directeur général adjoint à la Ville de Rimouski, Guy Dionne.

La Ville a finalement tranché entre OBNL et régie interne après avoir commandé une analyse à une firme consultante, Raymond Chabot Grant Thornton, au coût de 15 000 $ : « Par ce mode de gestion, la Ville et le conseil municipal conservent le plein contrôle des opérations de la programmation, le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire en assurera la planification, l’organisation, la direction et le contrôle, et le Service des travaux publics assumera l’entretien mécanique, du bâtiment et des espaces adjacents », ajoute M. Dionne.

Les économies prévues par la firme qui a procédé à l'analyse ont été évaluées à 137 000 $ pour un OBNL, mais les mesures de réduction des coûts de gestion entrainés par le mode de gestion en interne totalisent 131 180 $. Autrement dit, le mode de gestion par la Ville coûtera 5 820 $ de plus par année, mais le gros avantage en est la synergie possible entre arenas et l’expertise apportée par le personnel pour la gestion du nouveau complexe.

55 personnes à l'emploi

En tout, M. Dionne fait savoir que près de 55 personnes travailleront au complexe Desjardins. La Ville procèdera à l’embauche de cinq préposés affectés à l’entretien, de personnel temporaire pour l’accueil et l’information à la piscine, de deux auxiliaires à l’entretien et attribuera un contrat de conciergerie de nuit pour la désinfection du secteur aquatique.

Un régisseur aquatique sera ajouté à l'équipe des cadres. Le gérant des arénas et du complexe sportif aura la responsabilité de l'opération des quatre glaces, en plus de l'exécution des travaux et des réparations, du terrain et des stationnements. Un chef de division sport du service des loisirs veillera au respect et au suivi de la planification des opérations et au cadre budgétaire.

Manque à gagner de 500 000 $

La Ville a signifié que les dépenses d’opérations du futur complexe ont été revues à la baisse, passant de 2 261 000 $ à 2 130 000 $. Les revenus d’exploitation ayant été estimés à 1,7 M$, le manque à gagner correspond donc à 500 000 $ par année.

Le directeur général de la Ville, Claude Périnet, explique qu’un déficit d’opération de cet ordre est une situation normale pour une vielle comme Rimouski : « Les seules opérations dans le domaine sportif que j’aie vues dans ma carrière qui étaient rentable, c’est quand on parle de trois glaces en banlieue de Montréal qui fonctionnent 24 h sur 24. Peu importe le mode de gestion, on trouve ce même genre de déficit d’opération dans d’autres villes. »

M. Dionne ajoute que les besoins initiaux des divers organismes consultés ont été identifiés et que les attentes sont grandes : « On a fait des modèles d’utilisation des glaces, et il s’avère que l’on remplit les quatre glaces de Rimouski de 7 h à 23 h. Il y a énormément d’attente. On n’est à peine capable d’offrir des heures de patinage libre, ce qu’on pourra faire avec le nouveau complexe. Pour la baignade, comme on ne gérait pas l’entièreté de la piscine, on avait la piscine plutôt en soirée et les week-end. Avec le bassin récréatif du complexe, on va pouvoir offrir des heures de baignades pour les enfants, les adultes, et la population attend ça depuis longtemps. »

Le maire de Rimouski, Marc Parent, est également d’avis que l’achalandage sera au rendez-vous : « Une ville doit offrir des services de qualité à ses citoyens. Si la Ville décide de récupérer 100 % de ses investissements dans tout ce qu’elle fait, la qualité de vie ne sera pas au rendez-vous.  On veut offrir des infrastructures de qualité. De plus, il s'agit de prévisions, il pourrait y avoir une augmentation de l’achalandage, mais même si l’achalandage n’est pas au rendez-vous, c’est la mission de la Ville de Rimouski d’offrir ces services à ses citoyens. »

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