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15 février 2018

Une citoyenne du Bic préoccupée par la pollution lumineuse

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

INFORMATIONS. Une citoyenne du district du Bic à Rimouski, Louise Keable, collecte des informations depuis une dizaine d’années au sujet d’un problème actuel, la pollution lumineuse. Elle estime que ce phénomène mérite que l’on se penche sur la question.

Mme Keable souhaite simplement que l’on s’attarde sur la question sans pour autant adresser de critiques acerbes. « C’est un peu comme lorsqu’il y a des années, plusieurs personnes parlaient du tri des déchets, ils étaient perçus comme des marginaux. Aujourd’hui, c’est presque un mode de vie, bien installé dans les mœurs. Pourquoi ne pas simplement faire plus attention à notre pollution lumineuse ? »

Le ministère du Développement durable, Environnement et Lutte aux changements climatiques, définit la pollution lumineuse comme la lumière projetée vers le ciel par l’éclairage des routes, commerces, maisons, fermes et monuments historiques. Les conséquences principales notées en sont le gaspillage d’énergie et d’argent, la lumière intrusive qui pénètre dans les maisons et que l’on soupçonne de causer des migraines, des troubles du sommeil et des changements d’humeur ou encore la perturbation de l’équilibre des écosystèmes.

La citoyenne rappelle qu’il y a plusieurs années, un groupe de citoyens de la région dont elle avait fait partie, « Pleine nuit », avait fait des démarches auprès d’acteurs clés pour les sensibiliser à ce phénomène. « Le groupe n’existe plus, mais cette considération demeure, d’autant plus avec l’arrivée des DEL ou LED (lampes à diode électroluminescente), qui bien que très économiques, accentuent ce phénomène. Le contrôle de la lumière est devenu plus difficile. »

Adopter les bonnes pratiques

Bien entendu, Mme Keable ne préconise pas de retirer tout éclairage, mais explique que quelques simples mesures et bonnes pratiques peuvent être appliquées au quotidien pour le contrôler : « Par exemple, lorsqu’on change pour des lampes de type DEL, il faut prendre un nombre de Watts inférieur à celui d’une lumière régulière, pour ne pas éclairer trop, ou s’assurer de bien orienter ses lumières, utiliser un déclencheur automatique. »

Le Bureau de normalisation de Québec (BNQ) a statué sur la question en émettant en septembre 2016 une norme de contrôle de la pollution lumineuse, BNQ 4930-10, qui présente un ensemble d’exigences portant sur la quantité de lumière émise, son orientation, sa composition spectrale et sa durée d’utilisation. « Les villes peuvent s’en inspirer pour améliorer leur éclairage public et éviter certaines erreurs commises à Montréal ou Québec lorsqu’ils sont passés aux DEL, dans certains secteurs, trop d’éclairage faisait en sorte que la nuit devenait jour. »

Plus près d’ici, la Ville de Mont-Joli a prévu injecter 350 000 $ dans le remplacement des lampes au sodium de ses 719 lampadaires par des diodes luminescentes (DEL).

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