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20 février 2018

Taux de chômage à 3,5 % : les chercheurs d'emplois attendus à la Semaine de l'emploi

Du fait d’un taux de chômage historiquement bas à 3,5 % dans la région, la directrice régionale de Services Québec Bas-Saint-Laurent Mireille Parent, s’attend à ce que les événements de style « job dating » attirent beaucoup d’employeurs à la recherche de main d'oeuvre cette année pendant la Semaine de l’emploi.

Mme Parent précise que ce taux de 3,5 % n’inclut toutefois pas les travailleurs saisonniers, qui ne se trouvent pas nécessairement en recherche d’emploi pour le moment. « En 2017, le taux annuel était de 6,1 %, un taux historiquement bas. Nous prévoyons une baisse de 15 000 individus dans le bassin des travailleurs potentiels au Bas-Saint-Laurent entre 2017 et 2022. La population active (15-64 ans) est appelée à baisser, car la population baisse et qu’il y a de plus en plus de personnes de 65 et plus. »

Statistiques Canada indique que le taux de chômage désaisonnalisé au Québec pour le mois de janvier est de 5,4 %. « Le taux de chômage baisse graduellement depuis plusieurs années. Mais cette année, nous atteignons un niveau historiquement bas », ajoute Mme Parent.

S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les chercheurs d’emplois, elle est moins bonne pour les employeurs, qui ont du mal à combler leurs postes. « Les chercheurs d’emplois n’ont pas toujours le profil recherché. Il y a des entreprises qui ne peuvent pas augmenter leur production ou ajouter quarts de travail à cause des difficultés de recrutement. Le grand défi pour tous types d’entreprises à grandeur du Québec est de combler leurs postes. »

Elle précise que du 1er avril au 31 décembre 2017, 11 522 offres d’emplois ont été placées sur le service Placement en ligne d’Emploi Québec, soit une augmentation de 43 % par rapport à l’année précédente.

Quelles solutions ?

De la même manière que les entreprises ont dû faire face à un taux de chômage élevé (11 %) en 1998 alors qu’Emploi Québec était créé, se souvient Mme Parent, les entreprises doivent aujourd’hui s’adapter à cette baisse. « Parfois, ils forment leur propre personnel à d’autres postes, pour libérer certains postes d’entrée plus faciles à combler. Les entreprises ont aussi la possibilité de s’automatiser. »

La directrice régionale affirme que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale est conscient de ces problématiques et qu’il développe des mesures pour s’adapter aux besoins.

Parmi les solutions envisagées à cette pénurie de main-d’œuvre, Mme Parent fait savoir que Services Québec travaille de concert avec une cinquantaine d’organismes d’intégration en emploi de la région avec les clientèles un peu plus éloignées de l’emploi : « Par exemple, ceux qui ont besoin de plus de préparation pour faire une entrevue, qui n’ont pas exercé un emploi depuis plusieurs années. Un nouveau programme devrait rentrer en vigueur dès avril pour accompagner les personnes sur l’assistance sociale dès leur première demande pour qu’ils retournent à l’emploi. »

Mme Parent ajoute que certaines entreprises de la région se tournent vers l’immigration et vont à l’étranger faire du recrutement. « On travaille aussi avec des clientèles diversifiées, des personnes avec un handicap physique ou en santé mentale, mais ce ne sont pas toutes les entreprises qui sont prêtes à travailler avec la diversité. »

Services Québec offre des programmes de formation en emploi aux entreprises, surtout pour les PME, qui n’ont pas de service de ressources humaines. « En concertation avec les partenaires locaux, comme les maisons d’enseignement, on aide à financer des nouveaux programmes de formation adaptés aux réalités du marché de l’emploi régional. » Ainsi, le Cégep de Rimouski offre depuis septembre 2017 un nouveau programme, l’Attestation d’études collégiales (AEC) en supervision de l'entretien d'équipement de production.

De plus, le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent a reçu 45 000 $ de Québec pour l’organisation d’un Sommet sur l’attractivité en mai 2018, qui consiste à produire un plan d’action régional en concertation avec les acteurs du développement de la région qui devrait inclure les problématiques reliées aux difficultés de recrutement des entreprises.

Semaine de l’emploi au Bas-Saint-Laurent

La troisième Semaine de l’emploi au Bas-Saint-Laurent battra son plein du 19 au 23 mars. En 2017, la deuxième présentation de l’événement avait attiré 339 employeurs qui avaient offert 1480 emplois à 2 550 chercheurs d’emplois au Bas-Saint-Laurent.

Les entrepreneurs sont invités à s’inscrire aux activités qui auront lieu dans toute la région via le site Web d’Emploi Québec. Le « Job dating » de Rimouski aura lieu le 19 mars à l’Hôtel Rimouski, tout comme les portes ouvertes « Les ateliers Mon choix » à Saint-Pascal.

Mardi 20 mars, c’est le Blitz de l’emploi à la salle communautaire d’Amqui, mercredi, l’Événement emploi 2018 à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup et le Rendez-vous de l’emploi au Centre Colombien de Mont-Joli.

Jeudi 22 mars, le centre Bombardier de La Pocatière accueillera unEmploi.ca, Le Cégep de Matane, le Café Emploi/formation/entrepreneuriat en Matanie, et le Salon de l’emploi du Témiscouata battra son plein au gymnase de l’école secondaire de Cabano.

Enfin vendredi 23 mars, Trois-Pistoles accueillera le Babillard de l’emploi aux galeries Trois-Pistoles.

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