Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

14 mars 2018

Sainte-Flavie est en état de veille

©Photo gracieuseté

GRANDES MARÉES. La tempête de neige et les forts vents qui frappent la région maintiennent les autorités municipales de Sainte-Flavie sur le qui-vive.

Le mauvais temps rappelle de mauvais souvenirs aux gens de Sainte-Flavie, l'une des municipalités qui avaient le plus souffert des grandes marées du 6 décembre 2010. « Je viens tout juste de parler à notre directrice générale, Francine Roy, qui coordonne nos efforts de surveillance et notre plan de mesures d’urgence. Elle me confirme que la côte est fragilisée. Il y a de plus en plus de vagues et d’onde de tempête qui font en sorte qu’on a activé nos vigies. On fait appel à plein de gens tout autour du territoire, qui nous informent. Nous avons aussi lancé la patrouille de surveillance de nos responsables de la sécurité publique et des travaux publics. Nous sommes toujours en période de veille. Il n’y a pas de débordement côtier majeur pour le moment, mais nous sommes très attentifs », confirme le maire, Jean-François Fortin.

Nous effectuons de la surveillance sur 20 km environ. On n’est pas rendus en alerte, mais on est en veille de tempête. -

« Notre plan d’urgence était pas mal à jour lors des événements du 6 décembre 2010, mais il a été remis à jour après. Nous faisons depuis ce temps des simulations et des analyses de notre capacité de réaction face aux phénomènes d’urgence. On vient juste de refaire et de remettre à jour notre plan d’urgence, en décembre dernier. On pense être en veille pour le reste de la journée. Ça dépend, ça vient par bourrasques. Il y a les vents, une marée très forte, mais il y a aussi la pression atmosphérique. Nous effectuons de la surveillance sur 20 km environ. On n’est pas rendus en alerte, mais on est en veille de tempête. Il n’y a pas de dommages », poursuit M. Fortin.

Les citoyens sont invités à se tenir très informés, notamment en consultant la page Facebook de la Ville et au téléphone, à la municipalité, si nécessaire. « Par cette connaissance fine du territoire qu’on a développé depuis 2010, nous sommes en mesure de cibler nos actions. S’il y avait accentuation dans la prochaine heure, nous pourrions mettre en branle différents scénarios, dont l’évacuation de certaines zones, si nécessaire. Quand il y a des routes ou des rues fragilisées, on peut réagir avant que des gens soient mis en danger. Sur une échelle de cinq, ce chiffre maximum étant l’alerte générale, je dirais que nous en sommes autour de 2,5 », illustre le maire.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média