28 mars 2018

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©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Devant le nombre important de mémoires et commentaires de citoyens de tout acabit reçus, 70, la Ville entend prendre le temps de considérer plusieurs enjeux lors des rencontres d’un comité élargi qui sera bientôt formé : « Les principaux enjeux et irritants identifiés jusqu’à maintenant concernent la définition des animaux errants, l’obligation pour un chien d’être tenu en laisse sur le terrain de son gardien si la cour n’est pas clôturée, le collier avec médaille VS l’identification par micro puce, la définition d’un éleveur, la zoothérapie comme exemption, la stérilisation, la garde temporaire des animaux, les sports d’attelage et l’utilisation des pistes de ski de fond », explique le directeur général de la Ville, Claude Périnet.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, ajoute que le Conseil municipal a statué qu’un comité élargi était une solution plus efficace pour représenter le plus de personnes possibles.

Il affirme qu’il ne s’attendait pas à une telle mobilisation de la part des citoyens : « Et je les remercie. Beaucoup de mémoires sont étoffés et contiennent des belles idées, il y a des gens avec de belles compétences à Rimouski. » Il précise toutefois que le projet de règlement proposé n’est pas si différent de celui qui existe déjà depuis 2002,notamment en ce qui concerne la nécessité d’avoir des animaux en laisse ou le nombre de chats et chiens dans une habitation.

Comité élargi

La Ville indique que le comité sera composé d’une vingtaine de personnes incluant un vétérinaire pour petits animaux, un zoothérapeuthe, des citoyens avec et sans chats ou chiens, des représentants de déférents organismes de Rimouski, comme le Club canin ou le Service aux petits animaux de Rimouski (SPAR), les gestionnaires de la Ville et des représentants de la Sûreté du Québec.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a déjà identifié un des membres potentiels du comité : « Une éminente vétérinaire québécoise, le Dr Frank, m’expliquait la difficulté d’avoir une compétence spécifique en matière canine et comment l’Institut vétérinaire souhaite que des formations additionnelles soient données aux vétérinaires pour comprendre davantage le comportement canin.  Elle ajoutait qu’un seul vétérinaire détenait cette formation ici, le Dr L’Arrivée. On espère que ce vétérinaire postulera pour le comité. »

Il précise que le règlement devra toute de même être adopté rapidement pour que la Ville puisse se tourner vers l’offre de services subséquents.

Contrat prolongé

En attendant, le contrat du SPAR se terminant le 1er juin, tel que mentionné par M. Périnet, la Ville entend prolonger le contrat pour un minimum d’un an : « Après l’adoption réglementaire, on pourra définir les éléments de l’appel d’offre et les responsabilités de la ville. La Ville choisira-t-elle de construire un refuge et de l’offrir à une entreprise privée ou à un OBNL pour assurer sa gestion ? On verra. On va consulter le milieu pour connaitre les offres. »

M. Périnet affirme qu’à ce titre, des discussions préliminaires avaient déjà eu lieu : « La possibilité qu’un OBNL se crée a été évoquée, qui pourrait être intéressé à gérer tout ça. On n’est pas allé plus loin dans la démarche car il faut d’abord définir quel niveau de service les citoyens désirent. »

La Ville invite toute personnes intéressé à former le comité à acheminer un cv, une lettre de motivation et de présentation par courriel ou courrier jusqu'au 13 avril. Le Conseil municipal choisira les membres. Deux rencontres sont pour le moment prévue, les 11 et 25 mai et d’autres pourraient être ajoutées.