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31 mars 2018

Aide sociale : des craintes apaisées à Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les craintes de l’organisme Action Populaire Rimouski-Neigette en vue de l’application d’Objectif Emploi le 1er avril, un programme qui touche les premiers demandeurs à l'aide sociale, sont apaisées pour le moment.

Le coordonnateur d’Action populaire, Michel Dubé, explique que selon sa compréhension, le programme Objectif Emploi utilisera les sanctions prévues seulement en dernier recours.

Il s’agissait d’une crainte partagée par d’autres organismes communautaires de la région. « Nous avions calculé que pour quelqu’un qui reçoit une aide sociale de 633 $ par mois, les coupes pouvaient réduire la prestation jusqu’à 409 $. Nous avons reçu l’assurance que les fonctionnaires qui gèrent les dossiers se donneront beaucoup de latitude et n’appliqueront ces mesures qu’en cas de manquements graves. »

Toutefois, l’organisme réclame la suppression des sanctions et obligations : « Car cela entretient le préjugé que l’on doit forcer à travailler des gens qui ne le souhaitent pas, alors que la plupart souhaite travailler. »

Autre point positif pour le coordonnateur, le programme s’accompagne d’un bonus : « Aux prestations de base, s’ajoutent 38 $ supplémentaires par semaine si les candidats répondent aux exigences. »

Nouveaux arrivants

M. Dubé croit que ce programme pourra aider les nouveaux arrivants à Rimouski : « La plupart doivent se diriger vers des cours de francisation avant de pouvoir se trouver un emploi. Ce programme va pouvoir leur permettre de développer des habiletés sociales et leur montrer les ressources disponibles. »

M. Dubé affirme que son organisme gardera l’œil ouvert et invite les premiers demandeurs à venir témoigner de leur expérience.

Objectif Emploi est un programme mis en place par le gouvernement du Québec qui vise un retour rapide sur le marché du travail. Il présente un plan d'intégration en trois volets, la recherche d’emploi, le développement d’habiletés sociales ou la formation ou la reprise des études.

Bémol

M. Dubé explique que ces premiers demandeurs d’aide sociale, en majorité des jeunes, ne représentent qu’une faible partie des demandeurs d’aide sociale et qu’il faut trouver des solutions pour la majorité. « Par exemple, il faut que les entreprises changent leurs mentalités. Certaines personnes, sur l’aide sociale ou non, qui ont des contraintes sociales à l’emploi non reconnues, comme ne pas posséder de permis de conduire, avoir un dossier criminel, ne se font pas embaucher pour ces raisons. Cela fait partie du problème. Au Québec, il y a plus de 50 000 personnes qui sont sur l’aide sociale depuis 10 ans et qui sont aptes au travail, mais bloquées par ces facteurs. »

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