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10 avril 2018

Tout un étage d’hôpital reconstitué au Cégep de Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le Cégep de Rimouski a transformé tout un étage en véritable aile d’hôpital comportant plusieurs nouveaux locaux qui permettront aux cohortes d’étudiants en Soins infirmiers d’avoir accès à une formation de pointe.

Les futures infirmières avaient auparavant accès à des locaux, situés au troisième étage du bâtiment D du Cégep. Pendant un an et demi, toute une équipe d'archtectes, infirmières, techniciens du Cégep a travaillé sur les plans et les travaux. « Le déménagement s’est fait en décembre, et depuis janvier, les étudiants travaillent dans la nouvelle « aile ». Ils sont émerveillés, c’est un environnement agréable. Les nouveaux mannequins parlent, râlent, pleurent, on peut prendre leur pouls, les ausculter, écouter leurs poumons, vérifier si les pupilles sont dilatées, c’est une révolution. Ça plonge les élèves dans la réalité », se réjouit Édith Thériault, la co-coordonnatrice du programme de Soins infirmiers du Cégep, avec Lucie Plante.

Le nouvel étage inclut une grande salle de plusieurs lits, avec un poste d'infirmière central, des salles de débrieffage, une pharmacie, et plusieurs autres locaux, dont deux invluant les deux nouveaux mannequins simulateurs haute-fidélité (MSHF), contrôlés via un ordinateur par les professeurs. Ils permettent aux étudiants d’avoir accès à des simulations d’une panoplie large de scénarios et de situations médicales complexes, comme une crise cardiaque, une chute de pression, une hémorragie, qui n’existaient pas sur les mannequins « réguliers » et que les étudiants pourraient ne pas rencontrer en situation de stage.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les nouveaux locaux du nouvel étage dédié au programme de Soins infirmiers.

Aménagements de 2,5 M$

L’aménagement des nouveaux locaux totalise 2,5 M$ pour l’étage. « Les nouvelles technologies nous permettent d’avoir une formation plus complète, on ne pouvait pas il y a quelques années, ça n’était pas assez raffiné. Mais aujourd’hui, cela répond aux besoins et insufflent une réalité. On nous a dit que c’était tellement réaliste que si l’hôpital avait un petit débordement en urgence, on pourrait accueillir certains patients ! », exprime le directeur du Cégep de Rimouski, François Dornier.

Ces nouveaux locaux font partie du Groupement de formations en santé du Cégep, qui rassemble cinq formations, technique de diététique, soins infirmiers, technologie d’analyses biomédicales, de radiodiagnostic, et technologie de l’échographie médicale, un nouveau programme unique au Québec qui sera lancé à l’automne. « Les travaux pour tous ces programmes en santé, débutés il y a deux années, totalisent 6 M$ pour le Groupement. On est dans les projets d’aménagement pour échographie médicale, qui compte déjà quelques inscrits », ajoute le directeur.

Des besoins criant

Édith Thériault espère que cet agrandissement pourra s'accompagner d'une augmentation du nombre d’élèves autorisé par cohorte d'infirmières, un nombre fixé à 72 pour la première année : « Nous avons la capacité d’en accueillir plus de 72. Lorsque j’ai fini mon Cégep en 1988, le nombre d’élèves en première année s’élevait à plus d’une centaine, ce qui donnait 72 finissantes. Le ministre de la Santé (Gaétan) Barrette dit qu’il veut engager des infirmières supplémentaires, alors il va falloir les former. Nous avons l’espace disponible ici, mais il reste l’argent et les ressources à trouver, et il faut penser aux places de stage, mais ce serait possible en étant créatif. C’est un projet que toute l’équipe des professeurs en soins aimerait voir aboutir. Toutefois, la décision ne nous appartient pas. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les nouveaux locaux du nouvel étage dédié au programme de Soins infirmiers.

Le directeur des études du Cégep de Rimouski, Dany April, explique qu’il faut aussi tenir compte de la baisse démographique, qui fait en sorte que les élèves sont moins nombreux et ce, tous départements confondus. « Il n’est pas prévu à court terme d’augmenter le contingentement. Nous en avons deux types, imposé par le national et qu’on s’impose par nous-mêmes. Pour le moment, le contingentement est local et nous prévoyons le laisser stable jusqu’à ce qu’on se familiarise avec les installations, on réévaluera ensuite. » M. April précise que près de 40 diplômés en soins infirmiers sont formés par année.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les nouveaux locaux du nouvel étage dédié au programme de Soins infirmiers.

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