Cathédrale : une contradiction dans le décret de Mgr Grondin est soulevée

Une personne bien informée du dossier soulève une contradiction dans le décret d’érection de la nouvelle paroisse à Rimouski signé par Mgr Denis Grondin et transmis aux médias ce vendredi matin.

Dans le décret, il est inscrit que les membres actuels de la Fabrique Saint-Germain (dûment élus par les paroissiens) demeurent des marguilliers. Toutefois, selon la Loi sur les fabriques, les marguilliers d’une paroisse doivent résider dans la paroisse où ils ont été élus.

La source consultée par le Journal souligne que la seule manière pour les marguilliers de la paroisse Saint-Germain actuelle de résider dans leur paroisse est de résider dans le presbytère, puisque la Fabrique Saint-Germain ne se résume plus aujourd’hui qu’à la cathédrale, le presbytère et les terrains adjacents. « C’est en quelque sorte un désaveu, c’est comme si la Fabrique Saint-Germain était laissée pour compte, sans paroissiens, donc sans revenus. »

Pas de mésentente

Toujours selon la source en question, les membres de la Fabrique auraient adopté une position claire quant au sort de la Cathédrale avant que le décret émis par Mgr Grondin ne tombe, celle d’une vocation cultuelle, culturelle et communautaire pour l'édifice religieux fermé au public depuis trois ans et demi. « Il est faux de prétendre qu’il y avait mésentente au sein du Conseil. L’assemblée était d’accord là-dessus, elle avait voté. Les rapports n’étaient plus conflictuels. »

Le décret de changement des limites de la paroisse Saint-Germain et d’érection de la nouvelle paroisse de La Bienheureuse-Élisabeth Turgeon évoque toutefois des problèmes administratifs et pastoraux affectant présentement la paroisse de Saint-Germain au point d’entraver sa mission pastorale et la « nécessité de restaurer un climat de paix, de confiance et de respect mutuel ».

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