Jean Michaud songe à abandonner son action envers la Cathédrale

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Initiateur d’une offre d’achat finalement refusée par la Fabrique Saint-Germain pour l’achat de la Cathédrale, Jean Michaud songe maintenant à abandonner son action pour sauvegarder le bâtiment patrimonial.

Accompagné d’Alain Tremblay, M. Michaud avait convoqué les Rimouskois à une rencontre citoyenne dimanche après-midi à la Salle Desjardins-TELUS.

Devant un peu moins de 100 personnes, les deux hommes espéraient obtenir un consensus fort de la population pour lancer un mouvement leur permettant d’acquérir la Cathédrale et d’en faire un lieu de rassemblement désacralisé, laïc et touristique, tout en s’engageant à recueillir 5 M$ d’ici la fin de l’année pour réparer l’église mère de Rimouski.

Puisque le projet n’a pas reçu l’assentiment des gens présents, M. Michaud se donne quelques jours de réflexion pour décider s’il poursuivra ses démarches dans le dossier. Il estime avoir consacré des centaines d’heures de travail à cette démarche personnelle.

« Je voulais demander aux gens de faire une équipe pour foncer dans le tas. On ne foncera pas le tas et ça va rester comme cela. C’est plate, mais la Cathédrale va tomber et les gens vont la voir. C’est tellement émotif que ce n’est pas évident d’avoir l’assentiment de tout le monde, surtout au niveau de la désacralisation. J’ai 73 ans et je ne pense pas que je verrai la Cathédrale debout dans 10 ans », estime Jean Michaud.

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Jean Michaud songe à abandonner son action envers la Cathédrale de Rimouski.

Mgr Grondin « poussé dans un coin »

Concernant les décrets annoncés vendredi par l’archevêque de Rimouski, M. Michaud estime que monseigneur Denis Grondin se sentait « possiblement poussé dans un coin » par le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale.

Cette décision retire le pouvoir de gestion du Conseil de la Fabrique Saint-Germain sur les cinq autres églises de la ville en créant la nouvelle paroisse de la Bienheureuse-Élisabeth-Turgeon. Cinq marguilliers se disent favorables au Regroupement diocésain et à la possibilité de fermer les autres églises au bénéfice de la Cathédrale.

« J’ai été surpris par l’annonce, mais la position de Mgr Grondin était de mettre de côté des pressions politiques à l’intérieur du conseil de fabrique. Le boss, c’est lui », soutient Jean Michaud.

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