Québec investit dans les biotechnologies marines

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

RECHERCHE. Québec confirme l'octroi d'une aide financière de 1,5 M$ sur cinq ans au Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM), dans le but d'appuyer des projets de recherche et de développement.

L'investissement s'inscrit dans le cadre de la Politique bioalimentaire du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et provient du programme Innovamer. L'annonce prévoit le renouvellement pour une durée de cinq ans de l'entente entre le CRBM et le ministère, en plus de l'augmentation de l'aide financière.

« Je me souviens qu'en début de mandat, M. (Guy) Viel passait plus de temps à régler les problèmes de financement qu'à faire de la recherche et du développement. Aujourd'hui, on reconnaît le CRBM comme étant non seulement un partenaire crédible, mais un partenaire de choix. On en est à près de 10 M$ d'appui (depuis la création de la Stratégie maritime). Ce qu'on confirme aujourd'hui c'est de l'argent pour la recherche pure. On croit en ce centre pour le développement économique de la région et de l'ensemble du Québec », indique le ministre délégué aux Affaires maritimes et responsable du Bas-Saint-Laurent, Jean D'Amour.

Fonds bleu

Le ministre D'Amour a profité de l'ouverture du Forum pour l'essor de la filière québécoise des biotechnologies marines, mardi matin à Rimouski, pour annoncer un premier financement issu du Fonds bleu. Un montant pouvant atteindre 2,5 M$ sur deux ans est disponible pour soutenir des initiatives cadrant dans les objectifs de la stratégie maritime. Annoncé dans le dernier budget, le Fonds bleu couvre la période 2018-2020 et est doté d'une enveloppe totalisant 10 M$ issue du Secrétariat aux affaires maritimes.

« Actuellement, au Québec, on consomme les résidus marins dans une proportion de 25 à 30 %, alors que dans d'autres sociétés dans le monde, comme en Norvège ou en Islande, on parle de 80 à 85 % de récupération de cette matière. On a du retard. Ce Fonds bleu est créé de manière à ce qu'on puisse aller plus loin dans la recherche et le développement, et transformer ces matières en emplois et en activité économique. C'est aussi un positionnement international pour le Québec qui n'est pas banal », souligne Jean D'Amour.

Le Forum regroupe à Rimouski plus 80 personnes oeuvrant dans le domaine des biotechnologies marines, de la recherche, de l'innovation, des institutions d'enseignement et d'entreprises.

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