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24 mai 2018

Le ministère installe des barrières dissuasives sur le pont de la rivière Rimouski

©Photo gracieuseté

Le ministère des Transports du Québec procède actuellement à des travaux de 786 000 $ de mise en place de barrières dissuasives sur l’autoroute 20, à la hauteur du pont de la rivière Rimouski.

Les travaux, effectués par l’entreprise Paul Pedneault de Chicoutimi, ont commencé le 23 avril et devraient prendre fin à la mi-juin. « Dans les prochains jours, les barrières du côté nord devraient être finalisées, l’installation du côté sud commencera », explique la porte-parole du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Sophie Gaudreault.

Celle-ci précise qu’il s’agit de travaux pour la prévention du suicide, réalisés à la suite des recommandations du Coroner, dans un rapport datant d’octobre 2015 faisant suite au décès d’un homme qui s’était jeté du haut du pont en 2014. « Pour schématiser, ces barrières sont en forme de cannes de bonbon, recourbées en haut, et positionnées à 45 degrés. L’objectif est qu’elles soient difficiles à escalader mais qu’elles nous permettent aussi de continuer nos travaux d’entretien et d’inspection de la structure du pont. »

Elle précise que si les travaux n’ont commencé qu’en 2018, c’est notamment en raison du délai requis pour les études et différentes analyses menées : « Nous devions nous assurer que la structure du pont soit adaptée au poids ajouté par les barrières, nous avions également des autorisations à demander. Nous voulions aussi nous assurer qu’en réglant une problématique, on n’en crée pas d’autres. »

Dans les premiers

Dans son rapport, le coroner avait recommandé plusieurs mesures au ministère des Transports, dont « l’installation d’une barrière de dissuasion anti-suicide sur chaque côté du pont […], sur toute sa longueur ».

En attendant que les travaux soient concrétisés, le coroner recommandait également que des messages succincts mais percutants conçus par l’Association québécoise de prévention du suicide soit installés pour « provoquer l'ambivalence chez les personnes suicidaires présentes sur le pont ». « En collaboration avec le Centre de prévention du suicide, des autocollants ont bien été apposés avec différents messages et le numéro du centre de prévention », ajoute Mme Gaudreault.

La porte-parole précise que des barrières dissuasives sont installées sur plusieurs ponts au Québec, comme sur le pont Jacques Cartier à Montréal, de juridiction fédérale, mais que leur type peut différer de celles installées à Rimouski. Elle ajoute que ce type de mesure n’est toutefois pas très fréquent dans la province et que le pont de Rimouski est dans les premiers au Québec à recevoir de telles barrières.

À l’approche du chantier de travaux, il est demandé aux automobilistes de respecter une limitation de vitesse de 70 km/h. La circulation se fait dans les deux sens, mais la largeur des voies est rétrécie à 3,2 mètres. Un détour via la route 132 et la montée Industrielle et commerciale est obligatoire pour les véhicules de plus de 3,2 mètres de largeur.

Commentaires

1 février 2019

côté rosaire

De la belle argent mis au mauvais endroit, Mettez des haies de protection entre Rimouski et Mt-Joli et vous allez sauver des vies . Gaspillage des gestionnaires du min des transports.qui ne savent quoi inventer pour justifier leurs travail.

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