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08 mai 2018

Campus de médecine : la décentralisation doit se faire à Rimouski

Le maire de Rimouski, Marc Parent, estime à son tour que si décentralisation du campus de médecine de l’Université Laval il y a, celle-ci doit se faire au campus de l’UQAR à Rimouski et non à Lévis.

M. Parent explique que selon ses recherches, quatre universités du Québec proposent de la formation au Québec et que trois d’entre elles ont décentralisé leurs campus en région : « Il s’agit de l’université de Sherbrooke, qui s’est associée à Chicoutimi, l’Université de Montréal à Trois-Rivières et Mc Gill est en train de le faire avec Gatineau. La logique dicte que l’université Laval s’associe à Rimouski. »

M. Parent s’est d'ailleurs dit en accord avec une déclaration du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, sur le sujet : « Il faut être d’accord avec lui quand il dit que la décentralisation, si on veut la faire en région, doit se faire à Rimouski. Je serais très heureux de voir que ça se passe comme ça.»

Le maire ajoute que Rimouski a tout ce qu’il faut pour aller de l’avant avec la formation des médecins en région : « Il y a beaucoup d’expertise au centre hospitalier. On a déjà les compétences pour ça, on va améliorer la structure et être capable de livrer la marchandise, je n’ai jamais douté des capacités de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et de son recteur, Jean-Pierre Ouellet. J’ai une grande confiance en son leadership, je suis sûr qu’il va mener ce dossier de main de maitre. »

Dimanche 29 avril, le député de Rimouski, Harold Lebel, se disant inquiet pour l’avenir de la santé en région et la rétention des médecins, enjoignait l’Université Laval d’expliciter ses plans, se demandant pourquoi celle-ci décentraliserait son campus à Lévis, qui se trouve à proximité de Québec, au lieu de Rimouski.

Lundi 30 avril, l’UQAR signalait qu’il n’était pour elle nullement question d’une délocalisation du programme de médecine au campus de Lévis, affirmant que des discussions avaient eu lieu avec l’Université Laval, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches et le CISSS du Bas-Saint-Laurent, mais qu’aucune entente n’était survenue à ce moment-ci. L’UQAR précisait que l'Université Laval avait l'intention de rencontrer très prochainement les intervenants concernés du Bas-Saint-Laurent dans ce dossier.

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