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21 juin 2018

Les Serres du Phénix ont besoin d’eau

©Photo L'Avantage - Adeline Mantyk

BIC. Les Serres du Phénix sont en plein développement au Bic, mais l’entreprise en démarrage doit faire face à un problème sérieux d’approvisionnement en eau et a eu l’idée de se construire un étang récupérateur d’eau.

La sécheresse de l’été dernier a nui à beaucoup de producteurs dans la région et les Serres n’ont pas fait exception : « L’année dernière, notre puits s’est tari début juillet, on a manqué d’eau en pleine croissance, à notre première année d’exploitation. Mais même sans sécheresse, nous avons un problème. Il y a un seul puits pour alimenter notre système d’irrigation et il nous manquait cette information à la signature du bail de location des serres », explique le propriétaire de l’entreprise écoresponsable Les Serres du Phénix, Martin Plourde.

Pour pallier le problème, M. Plourde et son ouvrier ont construit en urgence un château d’eau, mais son approvisionnement est trop lent. « L’idée est de multiplier nos sources d’approvisionnement en eau. On avait pensé construire un deuxième puits, mais au final un étang coûte moins cher. »

©Photo L'Avantage - Adeline Mantyk

Les serres non couvertes

Campagne de sociofonancement

La construction de l’étang est estimée à près de 8 500 $, et l’entreprise a lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme Web La Ruche pour lui permettre d’aller chercher 5 500 $. « Pour un puits, cela dépasse les 10 000 $ et je suis pour le moment seulement locataire des terres. L’idée avec l’étang est d’amener l’eau de pluie qui s’accumule dans les rigoles des serres dans l’étang. Et à la fonte de la neige, par un drain, l’eau pourrait aller dans le trou du lac. L’eau du lac serait ensuite pompée vers notre système d’irrigation au goutte-à-goutte. On toucherait les bénéfices d’un étang le printemps prochain. »

©Photo gracieuseté

Croquis explicatif de l'étang

L’exploitation de près de deux hectares fait pousser une grande diversité de légumes et verdure, des cucurbitacées, pastèques, courges d’hiver et d’été, citrouilles, concombres, poivrons, piments, basilics, aubergines, artichauts, oignons, poireaux, tomates. « On a commencé à exploiter les champs. Cette année, on veut y mettre des courges, maïs, haricots, navets, rutabagas, choux. On a commencé un petit verger, avec pommiers, pruniers, groseilliers, argousiers. »

Les serres, à l’abandon depuis les années 2000, ont été construites dans les années 1980 par la famille Lévesque, et leur structure est encore fonctionnelle. M. Plourde est en location et dit souhaiter acquérir le lot. 

©Photo L'Avantage - Adeline Mantyk

Martin Plourde dans sa "pouponnière"

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