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26 juin 2018

Des caravaniers veulent voyager autrement

©Photo L'Avantage- Pierre Michaud

PASSER LA NUIT. Un organisateur de voyages et caravanier, Rhéaume Pelletier, se dit attristé de constater qu’il y a moins de tolérance pour ceux qui veulent se stationner dans un endroit public, le temps d’une nuit.

Le site Internet du journal L’Avantage rapportait ce matin qu’il semble y avoir moins de tolérance, dans l’Est du Québec, pour les véhicules motorisés qui souhaitent passer la nuit ailleurs que dans un camping, parfois dans un stationnement municipal, parfois dans le stationnement d’une église ou d’un site touristique. Il ne semble plus y avoir que les magasins Walmart qui poursuivent cette pratique. On y accepte les roulottes et les caravanes motorisées, à condition qu’elles occupent les extrémités du stationnement.

« C’est sûr que c’est un sujet délicat pour certains, mais ça nous attriste de voir qu’il y a moins de tolérance. Ça peut déranger à certains endroits, mais il faut rappeler que nous contribuons à l’économie régionale quand nous voyageons. On ne peut pas vérifier en voyage si c’est interdit dans toutes les municipalités, mais la plupart du temps, les fabriques nous acceptent dans les cours d’église. Il ne faudrait pas que ceux qui sont corrects soient pénalisés par ceux qui ne le sont pas, comme dans bien des domaines. Il faut comprendre que ce n’est pas qu’une question de sauver de l’argent. C’est souvent davantage des gens qui choisissent de voyager comme ça pour une question d’itinéraire. Ils roulent plusieurs heures et ne veulent que prendre un répit entre 23 h et 8 h, avant de se rendre à leur destination », explique M. Pelletier.

Ce dernier est membre d’un club qui compte environ 300 membres, dans la région de La Malbaie, lesquels se regroupent en plus petit nombre pour des séjours dans différentes régions, dont le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. « Il y en a qui vont choisir de camper rendus à destination, après différentes haltes, mais il y en a d’autres qui ne vont jamais dans les campings, parce qu’ils veulent être complètement libres de choisir à la dernière minute où s’installer, au gré de leur voyage. C’est une nouvelle tendance, un mode de vie pour des personnes qui ne veulent pas avoir de voisin de camping et arrêter quand ils veulent », ajoute-t-il.

Certaines municipalités interdisent le camping d’un soir dans leurs espaces publics. Dans notre reportage, l’ATR Gaspésie signalait que le mot d’ordre est d’encourager les visiteurs caravaniers à se rendre dans ses campings membres, plutôt que d’essayer de camper sur des sites touristiques.

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