Une motion pour le prolongement de l’autoroute 20 adoptée

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©Photo archive Médialo

Le prolongement de l’autoroute 20 est un dossier qui date de plusieurs années.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a présenté le 24 avril dernier à l’Assemblée nationale, une motion déposée conjointement par la ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, concernant le projet de prolongement de l’autoroute 20, entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, qui a été adoptée à l’unanimité.

« Que l'Assemblée nationale affirme que le projet de prolongement de l'autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski est essentiel pour assurer la sécurité routière des résidents de l'Est du Québec et pour le développement économique de la région; Qu'elle affirme la nécessité de mener ce projet présentement à l'étude au Plan québécois des infrastructures à terme, et ce, dans le respect de la Loi sur la qualité de l'environnement et ses règlements », stipulait la motion, telle qu'elle a été lue aux autres députés.

« Le projet de prolongement de l’autoroute 20 est important pour la région. Cela demeure une priorité pour notre gouvernement et c’est pourquoi il est inscrit au PQI », soulignait la ministre et députée, Maïté Blanchette Vézina.

Des besoins exprimés par les citoyens

Rappelons que le dossier concernant le prolongement de l’autoroute 20 date de plusieurs années. Lors d’une rencontre tenue par l’association des citoyens pour le prolongement de l’autoroute 20, en octobre dernier à Saint-Fabien, Pierre-Paul D’Anjou avait pu constater la réalité des personnes vivant aux abords de la 132.

« Nous avons fait circuler un micro et chacun pouvait s’exprimer sur ce qu’il vit présentement à cause de la 132 et nous en avons entendu des vertes et des pas mures. Les gens sont écœurés, ils n’en peuvent plus et ils se demandent comment on va réussir à s’en sortir. Ce sont pratiquement toutes des personnes qui vivent de chaque côté de la 132. Les gens qui vivent au centre-ville de Rimouski ne sont pas affectés par cette réalité, mais ceux qui demeurent le long de la 132, avec l’augmentation considérable du trafic, des véhicules lourds et des roulottes et des motorisés pendant l’été, voient l’achalandage que ça crée. À un point tel qu’il y a des gens pour qui ça prend une demi-heure avant de pouvoir sortir de leur cour pour prendre la 132, soit pour aller à Trois-Pistoles ou se rendre à Rimouski. On ne l’a pas inventé, des gens nous l’ont dit », avait rapporté monsieur D’Anjou au Laurentien.

La ministre Guibault, lors de son passage dans la région, en novembre 2023.

Visite de Geneviève Guibault

Par la suite, en novembre, la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, qui était de passage dans la région, a annoncé la création de deux comités en lien avec le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski.

« C'est notre gouvernement qui a remis l'important projet de prolongement de l'autoroute 20 dans le Bas-Saint-Laurent sur la table à dessin parce qu'on y croit. La visite d'aujourd'hui m'a permis de mieux saisir les enjeux locaux et je souhaite que notre présence démontre tout l'engagement de notre gouvernement envers la région. Nous allons poursuivre le travail pour améliorer la sécurité routière et la fluidité des déplacements dans la région », indiquait alors la ministre Guilbault, qui s’était rendue sur place à la demande des députées de Rimouski et de Rivière-du-Loup, Maïté Blanchette Vézina et Amélie Dionne.

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