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16 juillet 2018

La cathédrale de Rimouski est en bon état

Les marguilliers de la Fabrique Saint-Germain, qui se sont autoproclamés le « groupe des 4 irréductibles marguilliers » estiment que la cathédrale de Rimouski, fermée au public depuis trois ans et demi, est en bon état.

À la faveur de l’ouverture de la cathédrale et de l’essai de son orgue, organisé par les « irréductibles marguilliers » Nathalie Leblond, Jean-Charles Lechasseur, Albert Carré et Victor Lepage le 5 juillet dernier, et munis d’un casque de construction, nous avons pu entrer dans la cathédrale, constatant que bon nombre de morceaux de plâtre se sont détachés du plafond après ces années de fermeture.

Les marguilliers de la paroisse Saint-Germain ont toutefois précisé que la cathédrale était en bon état, mais qu’il y avait urgence pour la réparation du toit : « Je connais des personnes qui pourraient le faire pour un peu moins d’1M$, avec un peu de bonne volonté », explique M. Carré. « Ensuite, il sera possible d’étaler les dépenses dans le temps. Il faut unifier les forces pour se redonner la possibilité de réparer notre cathédrale. On va faire des études de coûts acceptables pour tous et réalisables », d’ajouter M. Lechasseur.

Le nerf de la guerre

Un problème se pose toutefois pour la « nouvelle » Fabrique Saint-Germain, celui des fonds disponibles pour la cathédrale. Les marguilliers déplorent que début juin, le presbytère ait été, selon leurs mots, « dépouillé de ses biens », qui ont été transférés dans la nouvelle paroisse Élisabeth-Turgeon-La-Bienheureuse. « À l’heure où on se parle, je ne peux même pas signer un chèque pour une petite dépense. S’il faut payer Hydro-Québec demain matin, on ne peut pas le faire. On nous a démembrés et nous devons nous relever de ces difficultés », explique M. Lechasseur, réitérant que la Fabrique veut travailler main dans la main avec l’Archevêché dans ce dossier.

M. Carré ajoute que la Fabrique devra trouver les fonds nécessaires pour la réparation du toit : « Si on peut réparer toiture avant l’hiver ce serait mieux. On va essayer de trouver l’argent. On a un fonds qui sert à réparer des petites choses, on avait établi qu’au rythme où ça allait, on en avait pour environ un an et demi maximum avec ces fonds. Après ça, c’est zéro. Et il faut aussi qu’on pense au chauffage cet hiver. »

Un bien collectif

Les marguilliers disent compter sur le soutien de la population et invitent toute personne ou tout promoteur intéressés à déposer un projet pour la pérennité de la cathédrale sur la table de travail de la Fabrique : « La cathédrale n’est pas à nous, c’est un bien collectif, on travaille pour la population et on veut que la population nous dise ce qu’elle veut faire de la cathédrale », fait valoir M. Lechasseur.

Mme Leblond explique que la Fabrique a bien reçu quelques projets, mais que ceux-ci n’étaient pas réalisables en préservant, par exemple, l’orgue dans son intégralité. « On est au même point qu’avant. On espère que ça avance, c’est difficile, car on n’a pas d’aide. Seule la population peut nous aider. » 

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