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09 août 2018

Une entente de 10 ans entre l’UQAR et Pêches et Océans Canada

Pêches et Océans Canada et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) viennent de signer une entente-cadre historique de 10 ans qui facilitera la collaboration en sciences aquatiques entre les deux organisations.

Le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet, indique qu’il s’agit d’une première en la matière : « C’est la première fois qu’une entente de cette nature entre le ministère Pêches et Océans et une université au Canada est signée. Un comité mixte sera mis sur pied pour élaborer des projets concertés de recherche. L’entente facilitera l’échange de ressources humaines et d’équipements. Elle va baliser des éléments qui deviennent des contraintes lorsque vient le temps de signer des ententes, comme la propriété intellectuelle, le partage des données. En amont, ces éléments seront bien réfléchis et anticipés, cela facilitera la mise en œuvre de projets de partenariat. »

Cette entente-cadre 2018-2028 s’accompagne de l’octroi, par Pêches et Océans Canada, de 497 000 $ sur deux ans au réseau SECO.net (St.Lauwrence ECOsystem Health Research and Observation NETwork), auquel contribuent plusieurs chercheurs de l'UQAR, et de 563 000 $ à Ressources Aquatiques Québec (RAQ), un regroupement d’une trentaine de chercheurs de diverses universités, basé à Rimouski et fondé il y a 11 ans par la professeure en écophysiologie et aquaculture à l’ISMER, Céline Audet.

Retour du sébaste

Mme Audet explique qu’avec ces fonds, le RAQ étudiera le retour du poisson sébaste, qui risque d’amener des changements profonds dans l’industrie de la pêche. « Ce poisson revient en force et prend la place d’autres espèces. C’est étonnant, car la cohorte de 2011 a explosé, et on pense qu’il va soutenir les pêches commerciales. On parle d’une réorganisation de la pêche, car il risque de devenir une ressource halieutique extrêmement importante, ça signifie également une réorientation des prises de captures. »

Dans ce projet, en plus des chercheurs en biologie, des chercheurs en économie et en sciences sociales travaillent avec les pêcheurs pour voir comment ce changement est perçu et comment il est possible de s’y adapter : « Ce programme de coopération est un nouveau programme. C’est intéressant pour l’UQAR, car avec l’expertise que nous avons, on peut fédérer les chercheurs des autres universités, même si elles sont plus grandes que la nôtre, Nous pouvons mettre toutes ces compétences en commun au bénéfice, par exemple, du développement de l’aquaculture et des pêches. »

Le projet du réseau SECO.net s’intéresse à l’écoulement des eaux de surface dans l’estuaire du Saint-Laurent, comme le précise le recteur : « On sait que la présence humaine terrestre génère beaucoup de produits organiques, comme les engrais. Par l’écoulement des eaux, cela se retrouve dans le Saint-Laurent. Tout ça a un impact sur l’écosystème, on veut mieux comprendre cet impact pour agir et éventuellement réduire ces effets. »

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