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27 octobre 2017

« L’option de déménager la Coop Paradis dans la Cathédrale n’est plus envisageable »

La Coopérative Paradis clarifie sa position concernant toute la réflexion entourant la sauvegarde de la Cathédrale, alors que le projet de relocalisation de la coopérative a fait son apparition dans la campagne électorale rimouskoise la semaine dernière.

Le fait de voir ressurgir dans la campagne électorale le projet du Paradis dans la Cathédrale froisse la communauté culturelle entourant la Coopérative. « Nous souhaitons faire partie de cette campagne électorale quant à la réalisation de notre projet de construction neuve, mais ne méritons pas de porter le poids de la sauvegarde de la Cathédrale, après toutes les démarches et la patience dont nous avons fait preuve depuis 2015. »

La Coopérative fait savoir à la population que l’option de déménager la Coop Paradis dans la Cathédrale n’est plus envisageable. « Malgré le caractère attrayant de ce projet, la Coopérative Paradis et ses membres ne pourront jamais se permettre de rouvrir un dossier qui pourrait nécessiter de deux à sept ans de travail pour arriver à un consensus dans la population, compléter le financement, obtenir une annonce gouvernementale et attendre la fin de travaux complexes. »

La Coop Paradis ajoute que la ville de Rimouski a signé en septembre 2017 une lettre confirmant son appui au projet de relocalisation dans une construction neuve sur la rue Saint-Germain Est, suite à l’examen d’une lettre remise par le conseil d’administration de la Coop Paradis exposant toutes les raisons rendant impossible un éventuel retour du projet du Paradis dans la Cathédrale. « Cette lettre a été remise au maire et à tous les conseillers, qui ont adopté à l’unanimité une résolution d’appui au projet de relocalisation dans une construction neuve en septembre 2017. »

Elle explique que ce projet n’était ni celui de l’Archevêché, ni de la Ville de Rimouski, mais celui d’une coopérative indépendante et autogérée regroupant 14 organismes culturels formés de plusieurs équipes, conseils d’administration et réseaux de membre : « Nous souhaitons poursuivre notre travail de relocalisation dans une construction neuve et ne reprendrons pas la discussion quant à notre éventuelle implication pour la sauvegarde de la Cathédrale. »

Plus de huit ans de travail et d’attente

À l’approche des prochaines élections provinciales, après plus de huit ans de travail et d’attente pour voir se concrétiser son projet de relocalisation, la Coopérative Paradis finalisera sa mise à jour dans les prochaines semaines et espère obtenir une annonce gouvernementale dans les mois suivants. Cette annonce enclenchera enfin la concrétisation du projet, les processus d’appels d’offre, l’embauche d’un chargé de projet et l’accès à du financement privé débloqué dès l’aval du Ministère, principal bailleur de fonds du projet : « Ils nous ont affirmé que notre projet de relocalisation devait faire preuve d’acceptabilité sociale, et que le projet du Paradis dans la Cathédrale avec la présence d’opposition ne pourrait jamais être mis de l’avant, une déclaration faite en juin 2017, après les résultats du sondage, et réitérée à l’automne 2017. »

La Coop Paradis précise également que des partenaires financiers privés du projet ont déclaré ne pas vouloir être associé à un projet controversé en 2015, lorsqu’elle a dû examiner le dossier Cathédrale.

Rectification des faits

La Coop Paradis fait valoir que le projet du Paradis dans la Cathédrale a toujours nécessité une désacralisation complète de la Cathédrale et n’a jamais inclus une partie de culte.

Les délais entourant la réalisation du projet mettent en péril la survie de la Coopérative Paradis quant à sa situation financière, puisque son plan d’affaires repose sur son projet de relocalisation qui lui permettra d’augmenter ses revenus autonomes, notamment avec les loyers des organismes, puisque huit organismes paieront des loyers comparativement à un seul actuellement). « Ces délais mettent également en péril le développement de nos 14 organismes membres qui doivent tenir leurs activités dans un lieu excentré, mal adapté à leurs activités, sans accès pour les personnes à mobilité réduite, dont certains ne peuvent même pas tenir leurs activités. »

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